Fromentin, Dominique.

Fromentin, Dominique.

 

Edition originale de Dominique, le seul roman d’Eugène Fromentin.

 

 Exemplaire sur grand papier de Hollande, « tirage à très petit nombre et d’une très grande rareté » (Carteret).

 

 Exemplaire enrichi d’un envoi autographe de l’auteur  à Jules Pelletier secrétaire général au ministère des Finances et ami de Fromentin.

 

  Fromentin2

 

Fromentin, Eugène. Dominique.

Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1863.

 

In-8 de (1) f. bl., (3) ff. de faux-titre, titre et dédicace, 372 pp.

Demi-chagrin rouge, plats de papier marbré, dos à nerfs orné de filets à froid, titre doré, tranches jaspées. Reliure de l’époque.

 

216 x 130 mm.

 

Edition originale du seul roman d’Eugène Fromentin, dédié à George Sand.

Dominique a paru primitivement dans la Revue des Deux Mondes (15 avril 1862).

Clouzot, 124 ; Carteret, I, pp.307-310 ; Vicaire, III, 840 ; Talvart, VI, pp.226-227, 4A; Rahir, Catalogue, VI, 1942.

 

Notre exemplaire porte cet envoi autographe de l’auteur : « A monsieur J. Pelletier Hommage de gratitude très vive et de dévouement, Eug. Fromentin ».

 

« Les grands papiers sur Hollande et de format in-8 sont fort rares. » (Clouzot).

 

Exemplaire imprimé sur grand papier de Hollande,  « tirage à très petit nombre et d’une très grande rareté » (Carteret).

 

Exemplaire de première émission avec la faute à la page 177, « en sueur » qui sera corrigé en « censeur » et la faute qui n’existe que dans les grands papiers p.191 « je reçus » au lieu de « je relus ».

 

« Dominique est en partie autobiographique ; il est significatif en ce sens que Fromentin, peintre de qualité, écrivain habile, critique pénétrant de la peinture flamande et hollandaise, connaissant parfaitement ses limites, a voulu dire ici le renoncement nécessaire à l’homme, quand il sent ne pas avoir la force d’être celui dont il rêva dans sa jeunesse orgueilleuse. Telle est la pensée profonde de ce livre, et sans doute est-ce là ce qui le distingue des autres chefs-d’œuvre du roman psychologique autobiographique. Le ton nuancé, automnal, modéré même dans l’effusion, la ferveur ingénue et romantique dominée, muée en une attitude presque classique, autant de caractères qui font de ce roman une œuvre originale et attachante. » (Dictionnaire des Œuvres).

 

« Le récit autobiographique « Dominique » devait donner à Fromentin une gloire durable. L’ouvrage est aujourd’hui classique. Les personnages de Dominique et de Madeleine sont des types intégrés à notre littérature. La nuance de la pensée, la finesse élégante du thème, la vérité des aperçus psychologiques, la simplicité d’un drame humain qui serait banal sans l’élévation de sentiment qui le marque, la justesse des descriptions et l’air à la fois confidentiel et distant de cette confession amoureuse font du livre un chef-d’œuvre. » (Talvart).

 

La parution de Dominique, s’inspirant des amours de Fromentin avec Madame Howland, suscita dès sa sortie l'admiration de toute la jeune école naturaliste.

Flaubert qui était sur le point de se mettre à travailler à la version révisée de L’Education sentimentale, écrivit à Fromentin qu’il avait lu son roman d’un seul coup : « Je brûle de l’envie de vous voir pour en causer et pour vous en féliciter. »

Le 20 janvier 1863, Ludovic Halévy déclarait à Fromentin que Dominique resterait « une des œuvres les plus touchantes et les plus complètes de la littérature de tous les temps. »

« Eugène Fromentin (1820-1876) est un grand peintre qui fut, la plume à la main, un artiste aussi délicat que lorsqu’il maniait le pinceau. » (Carteret).

 

L’un des très rares exemplaires sur papier de Hollande, de première émission, conservé dans sa reliure de l’époque et enrichi de cet envoi autographe de l’auteur : « A monsieur J. Pelletier Hommage de gratitude très vive et de dévouement, Eug. Fromentin ».

Jules Pelletier, conseiller d’Etat et secrétaire général au ministère des Finances en 1863 (ministère Fould), fut approché par Baudelaire entre 1858 et 1862 pour obtenir une subvention de la maison de l’Empereur.

« Du temps que M. Fould était ministre d’Etat, il avait mis près de lui une jeune personne d’une grande activité et d’une merveilleuse aptitude aux affaires : Jules Pelletier. Celui-ci ne tarda pas à devenir secrétaire général. Sa position le mettait en rapport avec une multitude d’écrivains et d’artistes. L’académie des beaux-arts n’ouvrit pas seulement ses portes à M. J. Pelletier parce qu’elle voyait en lui un distributeur de commandes mais surtout parce qu’il était artiste jusqu’au bout des doigts. Il est en outre fort érudit, grand amateur de livres. » (E. About, Causeries, p.107).

 

15 000 €

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