Les Passions de l'âme
Édition originale des Passions de l’âme, le dernier écrit philosophique de Descartes, publié un an avant sa mort.
Séduisant exemplaire, très pur, conservé dans son vélin souple de l'époque.
In-8 de (24) ff., 286 pp., (1) f. bl. Vélin souple, traces d'attache, titre calligraphié au dos, plats légèrement tachés. Reliure de l'époque.
155 x 100 mm.
Descartes, René. Les Passions de l’âme.
Paris (Amsterdam, L. Elzevier pour) Henry le Gras, 1649.
Édition originale du dernier écrit philosophique de Descartes, publié un an avant sa mort.
Tchemerzine, II, 791 ; Guibert, 150 ; Brunet, II, 611 ; Willems, 1083 ; E. Rahir, Bibliothèque de l’amateur, 396.
« L’édition de 1649 est assez rare » (Willems).
« Cette édition fut imprimée de compte à demi par L. Elzevier avec le libraire parisien Le Gras. Aussi trouve-t-on des exemplaires sous l’adresse de Louis Elzevier à Amsterdam, avec la Minerve comme fleuron. Les deux aspects de cette édition sont d’impression elzévirienne » (Tchemerzine).
Paru en novembre 1649, rédigé directement en français comme le Discours de la méthode, Les Passions de l'âme se divise en trois parties : Des passions en général, Du nombre & de l’ordre des passions et Des Passions particulières.
La première partie analyse les rapports entre l’âme et le corps ; dans la deuxième partie, Descartes analyse les passions en les étudiant de l’intérieur, nous donnant une définition de chacune d’elle ; dans la troisième partie, Descartes examine les différentes passions.
Le Traité des Passions fut écrit en français à l’attention de la Princesse Palatine Madame Elisabeth avec laquelle Descartes avait échangé une active correspondance.
A part les règles de morale personnelle et provisoire exposées dans le Discours de la Méthode, c’est le seul ouvrage où Descartes s’aventure sur le terrain de la morale, qui pouvait être matière à critiques ou condamnations autant ou davantage que la métaphysique.
Séduisant exemplaire, très pur, grand de marges, conservé dans sa première reliure en vélin du temps.
Provenance : Bibliothèques de la Morandière, de la Prevostière avocat, Henri Le Court et Jean Siegler, avec ex-libris.

