Corpus juris civilis

Justinianus, Imperator
Nuremberg, 22 novembre 1482.
Prix : 58 000 €

Le célèbre exemplaire de l’humaniste Hartmann Schedel (1440-1514) du Digestum vetus de Justinien imprimé à Nuremberg par Koberger le 22 novembre 1482.

Magnifique exemplaire complet, enluminé et conservé dans sa remarquable reliure en peau de truie de l’époque réalisée vers 1483 provenant d’un atelier de Nuremberg.

Hartmann Schedel (13 février 1440, Nuremberg- 28 novembre 1514, Nuremberg) est un médecin allemand, connu notamment comme humaniste et pour avoir écrit l’un des incunables les plus remarquables : La Chronique de Nuremberg.

In-fol. 403 ffnc. Car. goth. 2 grand. Gros, type 7-BMC 92 (Burger 162, texte. Woolley 65. Ges. f. Typ. 1153, 1154. BMC XXXIX) ; petit, type 6 -BMC 65 (Burger 162, glose.
Woolley 65. Ges. f. Typ. 1153, 1154. BMC XXXIX). Impr. rouge et noire. 2 col. 57 ll. (texte), 78 ll. (glose). Signat, a-f10 g8 h-k6 l8 m8 n-t10 v8 x6 A-C10 d-f10 G-T10 V8 X10 Y10. Peau de truie estampée à froid de l’époque complète de ses 10 cabochons en cuivre. Remarquable reliure du temps provenant d’un atelier de Nuremberg.

340 x 230 mm.

Jusinianus. Imperator. Corpus juris civilis. Digestum vetus c. apparatu.
Nuremberg Antoine Koberger, 1482, 10 cal. decembres (22 novembre).

Third edition of this part of the Corpus Juris civilis, a splendid Koberger incunable in an exceptionnally fine copy from the library of noted physician, humanist and historian Hartmann Schedel, author of the Nuremberg Chronicle, with his owner’s entry in red ink on the front pastedown, foliation in red ink probably from his hand, lacking initial blank l., otherwise complete, rubricated throughout, lombard initials suplied in red or blue, larger ones in both colours, a fine 7-lines initial « O » to l. a2r in gold and colours, old library stamp of Moscow Imperial University to lower blank margin, finie, in a beautiful formerly chained binding of blind-tooled pigskin over wooden boards from a Nuremberg shop excellently preserved.

GW 7662 ; HC, 9550 ; Proctor, 2026 ; BMC II, 423b ; Goff J, 549 ; BSB-Ink C, 602 ; Pelle. 6768 u. 6808 ; Pollain, 2363 ; Voull. Bln. 1689 ; Hase, 447,70.

Dritte Ausgabe dieses Teils des Corpus juris civilis.

Justinien considérait la codification et la rationalisation du système juridique romain comme essentielles à son projet de restauration de l’ancienne prédominance de Rome. À cette fin, il plaça le juriste Tribonien à la tête d’une commission chargée de codifier toutes les constitutions impériales existantes : cela donna naissance au Codex. Ensuite, ils s’attaquèrent au corpus des juristes précédents, ce qui nécessita la consultation d’environ 2 000 codex ; le Digest final marqua un tournant dans le droit romain, car la jurisprudence souvent contradictoire du passé fut désormais subsumée dans un système juridique ordonné. Les Institutiones, la troisième partie du Corpus juris civilis, a été conçue comme un manuel d’introduction qui fournissait un aperçu clair et concis du droit, basé en partie sur la compilation du juriste du IIe siècle Gaius.

L’ouvrage a continué à servir pendant des siècles de texte élémentaire avec lequel les étudiants ont commencé leurs études de droit romain, et plus de 85 éditions incunables sont répertoriées. Koberger a publié le Digest en 1482 (réimprimé en 1483) et le Codex en 1488.

Le Digeste constitue la partie la plus considérable du Corpus Juris Civilis.

Divisé en 50 chapitres il rassemble toutes les décisions et avis des grands jurisconsultes, décisions auxquelles seraient données force de loi.
Le Digeste comprenait 3 parties Vetus, Infortiatum, et Novum qui parurent séparément et simultanément à Rome, Padoue, Milan et Venise. Infortiatum est habituellement considérée comme la section majeure.

Ce monument juridique élevé par les éminents juristes de Justinien eut une action considérable sur les sociétés de l’Occident surtout à partir du XIIe siècle époque où les glossateurs et les légistes italiens le firent universellement accepter et l’opposèrent avec succès aux coutumes germaniques et locales.

Die Bibliothek Hartmann Schedels, in der ein Teil der Sammlung seines äl-teren Vetters Hermann (1410-1485) aufgegangen war, blieb wie die seines Fachkollegen Munzer zunächst im Familienbesitz. Erst 1552 verkaufte Melchior Schedel die Bücher seines Großvaters an Johann Jakob Fugger, mit dessen Sammlung sie 1571 von Herzog Albrecht V. für die Hofbibliothek erworben wurden. Immerhin etwa die Hälfte der Scheclelschen Bibliothek, der umfangreichsten Nürnberger Humanistensammlung, gelangte so nach München, wo sie bis heute in der Bayerischen Staatsbibliothek aufbewahrt wird. Doch auch andere Mitglieder der Familie Schedel hatten bibliophile Neigungen : Ein Sebastian Schedel, vielleicht der Sohn oder Enkel Hartmanns, klebte auf den Vorderspiegel einer Ausgabe des Narremchiffs von Sébastian Brant sein gedrucktes und koloriertes Wappen mit dem Motto Ich laß passiern ein. Ein Lesevermerk von 1677 zeigt, daß sich die Inkunabel noch im 17. Jahrhundert im deutschsprachigen Raum befand ; in die Bodleiana gelangte sie 1834 als Teil des Vermächtnisses von Francis Douce, des Leiters der Handschriftenabteilung des Britischen Museums in London (heute British Library).

Ayant obtenu sa maîtrise à l’âge de vingt-trois ans, il étudia ensuite la médecine à l’université de Padoue. À son retour en Allemagne, il s’installa comme médecin, et fut également le trésorier du diocèse et de l’église Saint-Sébald de Nuremberg. Son ouvrage le plus célèbre s’intitule les Chroniques de Nuremberg (Liber Chronicarum), réalisées avec de nombreux collaborateurs et publiées en 1493. Elles sont un des incunables allemands les plus importants, à la fois en raison de l’ampleur du projet éditorial et de la qualité de sa réalisation.