Le secret des finances de France

Froumenteau, Nicolas
[S. l.], 1581
Prix : 4 500 €

Bel exemplaire, grand de marges, conservé dans son vélin ivoire de l'époque.

3 parties en 1 volume in-8 de (28) ff., 152 pp., 16 pp. et pp.33-472 ; 435 pp. (mal chif. 439)

Vélin, titre calligraphié au dos. Reliure de l'époque.

177 x 105 mm.

Froumenteau, Nicolas. Le secret des finances de France, Découvert & départi en trois livres & maintenant publié, pour ouvrir les moyens légitimes & nécessaires de payer les dettes du Roy, descharger ses sujets des subsides imposez depuis trente un ans, & recouvrir tous les deniers prins à sa Majesté. S. l., 1581.

Edition originale complète de ce célèbre ouvrage d’économie : le premier essai de statistique.

L’auteur dresse un tableau des misères de la France et des pertes causées par les guerres de religion sous les règnes des rois Henri II à Henri III.

La meilleure édition, elle présente le tome III en édition originale.

Brunet, II, 1414 ; Einaudi, 5204 ; Say et Chaillet, I, 1091 ; Kress, 146 ; Coquelin, I, 811-813.

Cette édition est beaucoup plus complète que la première publiée la même année en format in-16 sous le titre : « Les secrets des thrésors de la France descouvert et départi en deux livres ».

« La première édition est beaucoup moins complète » (Brunet).

« More interesting for the finances of the temporal and spiritual magnates than for the finance of the king » (Schumpeter 202).

(J. Y. Grenier, Histoire de la pensée politique économique).

Froumenteau est un pseudonyme derrière lequel les historiens ont proposé deux noms d’auteur : Nicolas Barnaud, polémiste calviniste et Jean frotté, secrétaire des finances de Marguerite de Navarre, puis du roi jusqu’en 1560, adhérent au protestantisme, auteur d’un « Miroir des Français » en 1581 ; son expérience des affaires le rend parfaitement apte à écrire le « Secret des finances ».

« La valeur du « Secret » reste importante pour l’histoire économique. On sent chez l’auteur l’homme de métier » (Hauser).

Bel exemplaire, grand de marges, conservé dans son vélin ivoire de l’époque.