Œuvres diverses

Locke, John
Prix : 5 000 €

« Voltaire lit Locke dans la version française » ; « D’Alembert a lu Locke » ; « Montesquieu possédait les Œuvres diverses de Locke, 1710 ».

Rare première édition française de ce recueil de textes de Locke qui inspirera les écrits de Voltaire, Diderot, D’Alembert et Montesquieu.

Précieux exemplaire conservé dans sa reliure en maroquin rouge de l’époque aux armes royales.

In-12 de (4) ff., XCIX, (1) p., 468 pp.

Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs orné de chiffre couronné et de fleurons dorés, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches jaspées. Reliure de l’époque.

157 X 96 mm.

Locke, John. Œuvres diverses.

Rotterdam, Fritsch et Bohm, 1710.

Rare première édition française de ce recueil de textes de John Locke qui inspirera les écrits de Voltaire, Diderot, D’Alembert et Montesquieu.

Précieux exemplaire des Œuvres royales roi Louis XV.

Le volume contient la Lettre sur la Tolérance, De la conduite de l'esprit dans la recherche de la vérité, le Discours sur les Miracles, la Nouvelle méthode de dresser des Recueils et les Mémoires pour servir à la Vie d'Antoine Ashley, Comte de Shaftesbury et Grand Chancelier d'Angleterre sous Charles II.

« Voltaire lit Locke dans la version française » (G. D. Bonno et F. Alquié).

« Voltaire a lu Locke auquel il rend hommage au moins à trois reprises dans son traité ; un hommage qui reflète pour partie une adhésion à certaines idées de Locke » (Pierre Lurbe).

L’obstacle de la langue anglaise empêche le plus grand nombre des lecteurs français de connaître les œuvres de Locke. Pour passer à une large diffusion, il faudra qu’interviennent les services d’un traducteur.

L’œuvre maîtresse du philosophe est rappelée à l’attention par la publication en 1710, dans les Œuvres diverses traduites par Leclerc, d’un morceau retrouvé dans les papiers de Locke : le fragment intitulé en anglais Of the conduct of understanding, et, dans la traduction de Leclerc, La conduite de l’esprit humain dans la recherche de la vérité.

« Locke n’a cessé, comme l’a remarqué R. Polin, « de réfléchir sur l’homme, de se préoccuper de sa nature et de son sort ». Dès le début de sa méditation, Locke obéit à un souci éthique et cherche à éclairer les voies susceptibles de déterminer les comportements moraux de l’homme véritablement humain. Se faire véritablement humain, c’est pour l’homme, selon Locke, être capable d’aspirer au bonheur et à la paix et œuvrer à construire les moyens susceptibles de réaliser cette fin.

De façon générale, le bonheur est l’une des préoccupations constantes de Locke qui, à cet égard, apparaît déjà comme un philosophe du XVIIIe siècle » (S. Goyard-Fabre).

« D’Alembert a lu Locke et reprend la distinction mise en place dans l’« Essai philosophique concernant l’entendement humain » » (V. Le Ru).

« Montesquieu possédait les Œuvres diverses de Locke, 1710 ».

Bel et précieux exemplaire conservé dans sa reliure en maroquin rouge de l’époque aux armes royales.