Histoire admirable de la possession et conversion d'une pénitente...
« Ouvrage de démonologie des plus curieux » et fort rare (Guaita, 717).
L’exemplaire de la Reine Marie de Médicis.
« Un des traités de démonologie les plus complets », Dorbon 3074 : « Livre très rare et fort curieux ». (Caillet, III, 7507). (Dorbon 3073).
Précieux exemplaire de dédicace, réglé, relié en vélin ivoire de l’époque aux armes et chiffres entrelacés et couronnés de la reine Marie de Médicis (1575-1642) de cette édition originale, œuvres de Sébastien Michaelis (1543-1618) nommé par le roi Henri IV.
Michaelis, PF Sébastien (1543-1618).Histoire admirable de la possession et conversion d'une pénitente, séduite par un magicien, la faisant sorcière et princesse des sorciers au pays de Provence, conduite à la Scte Baume pour y estre exorcizée l’an M. DC. X au mois de Novembre soubs l’authorité du R. P. F. Sébastien Michaelis, Prieur du couvent royal de la Sainte Magdaleine à S. Maximin et dudit lieu de la Saincte Baume commis par luy aux exorcismes…
Paris, Charles Chastellain, 1613.
2 parties en 1 volume in-8 de (3) ff. bl., 16 ff., 352 pp., 124 pp., déchirure latérale au feuillet de titre.
Suivi de : Discours des esprit en tant qu'il est de besoin, pour entendre et résoudre la matière difficile des sorciers faict et composé par le Révérend Père F. Sébastien Michaelis, Prieur au couvent Royal de S. Maxime en Provence.
Paris, Charles Chastellain, 1612.
In-8 de 196 pp., (14) ff. de table et (3) ff. bl.
Ensemble deux ouvrages en 1 volume in-8, plein vélin ivoire, double filet doré encadrant les plats, armoiries royales frappées or au centre, chiffre entrelacé couronné aux angles, dos lisse orné, tranches dorées, charnières très partiellement fendues. Reliure armoriée de l’époque.
171 x 108 mm.
« Ouvrage de démonologie des plus curieux » et fort rare. (Guaita 717).
« Un des traités de démonologie les plus complets », Dorbon 3074 : « Livre très rare et fort curieux ». (Caillet, III, 7507).
Édition originale fort rare de ce récit d’une célèbre affaire de possession démoniaque et d’exorcisme.
C’est pour justifier son action dans l’affaire des possessions d’Aix-en-Provence, survenue en 1610, que Sébastien Michaëlis, grand inquisiteur de la foi en Avignon et expert en démonologie, a composé ce récit de l’exorcisme de Madeleine de Demandols de la Palud.
Novice au couvent des Ursulines de Marseille, celle-ci affirmait avoir été séduite par son confesseur, Louis Gaufridy, moine bénédictin et curé des Accoules, qui l’aurait emmenée au sabbat et aurait provoqué sa possession par le démon Verrine. Le Parlement de Provence, saisi par l’inquisiteur, condamna Gaufridy au bûcher le 30 avril 1611.
Précieux exemplaire de dédicace relié en vélin ivoire de l'époque aux armes et chiffre couronné de la reine Marie de Médicis.
Marie de Médicis, fille aînée de François 1er, grand-duc de Toscane, et de Jeanne, archiduchesse d’Autriche, naquit à Florence le 26 avril 1575 ; elle devint la seconde femme d’Henri IV, qu’elle épousa par procuration à Florence le 5 octobre 1600 et qu’elle rejoignit à Lyon le 9 décembre suivant. Elle protégea Richelieu qui ne tarda pas à la dominer ; c’est alors que voulant le faire renvoyer, elle fut elle-même exilée à Compiègne après la journée des Dupes, le 12 novembre 1630 ; elle s’enfuit à l’étranger en 1631, vécut dans les Pays-Bas espagnols, en Hollande et en Angleterre et vint mourir à Cologne le 3 juillet 1642, sans avoir cessé d’intriguer contre la
politique du cardinal.
Comme tous les membres de sa famille, Marie de Médicis protégea les artistes ; elle fit construire le palais du Luxembourg et créer le Cours-la-Reine ; elle aimait aussi les lettres et les livres dont beaucoup furent reliés par le dernier des Eve, par Ruette et par Henri Le Duc.
