Les Essais
« Elle est plus belle que la première et c’est un volume peu commun » (Brunet, III, 1835).
« Elle est imprimée en jolis caractères plus fins et plus nets que ceux de la première » (Le Petit, p. 100). Elle dut être imprimée à 1500 exemplaires.
« Les exemplaires de la seconde édition des « Essais » sont aujourd’hui aussi rares que ceux de la première édition de 1580. Le tirage fut probablement identique à celui de la première édition imprimée deux années plus tôt. On relève 34 additions et 16 citations nouvelles » (P. Desan).
In-8 de (4) ff., 806 pp. et (1) f. d’extrait du privilège.
Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée « Duru 1855 ».
155 x 95 mm.
Montaigne, Michel de. Essais de Messire Michel, Seigneur de Montaigne, Chevalier de l’Ordre du Roy, & Gentil-homme ordinaire de sa Chambre, Maire & Gouverneur de Bourdeaus. Edition seconde, reveue & augmentée.
Bourdeaus, S. Millanges, 1582.
« Seconde édition originale des « Essais » », (Tchemerzine), revue, corrigée et comportant les deux premiers livres augmentés par Montaigne.
Sayce & Maskell, 2 ; Tchemerzine, IV, 871 ; P. Dessan, Bibliotheca Desaniana , n° 12.
« Elle est plus belle que la première et c’est un volume peu commun » (Brunet, III, 1835).
« Elle est imprimée en jolis caractères plus fins et plus nets que ceux de la première » (Le Petit, p. 100).
Elle dut être imprimée à 1500 exemplaires.
« Les exemplaires de la seconde édition des « Essais » sont aujourd’hui aussi rares que ceux de la première édition de 1580. Le tirage fut probablement identique à celui de la première édition imprimée deux années plus tôt. On relève 34 additions et 16 citations nouvelles, dont 9 en italien » (P. Desan).
Les Essais de 1582 intègreront de nouvelles citations et feront place à quelques développements importants, comme, par exemple le nouveau préambule en forme de profession de foi du chapitre « Des prières » (l. 56). Sans être parfaite, l’édition de 1582 est plus soignée que celle de 1580. La récente élection de Montaigne comme maire de Bordeaux n’y fut sans doute pas pour rien. Elle amena en tout cas Millanges à rajouter deux charges aux dignités de l’auteur déjà mentionnées en page de titre, au-dessus du fleuron déjà utilisé en 1580 : Essais de Messire, Seigneur de Montaigne, Chevalier de l’ordre du Roy & Gentil-homme ordinaire de sa chambre, Maire & Gouverneur de Bourdeaus.
La valeur des deux premières originales de 1580 et 1582 a varié au fil du temps : selon Brunet (Supplément, 1095-1096) la hiérarchie de valeur entre l’édition de 1580 et celle de 1582, pour des exemplaires en reliure et conditions identiques s’établissait ainsi : « En 1877, chez Morgand et Fatout, 1500 F pour un exemplaire de 1580 relié par Duru, à la même date, chez le même libraire, l’exemplaire Lebeuf de Montgermond de 1582, relié par Duru, était vendu 1 000 F. ».
Bel exemplairerevêtu d’une pure reliure deDuru.



