Nouvelles observations sur les États-Généraux de France

Mounier, J.-J.
S.l., 1789.
Prix : 3 500 €

Édition originale fort rare de ce texte remarquable de J.-J. Mounier qui joua un rôle essentiel lors de la réunion des États-Généraux.

Précieux exemplaire relié en veau de l’époque aux pièces d’armes de Louis-Joseph-Charles Amable d’Albert (1748-1807), VIè duc de Luynes.

De toute rareté en reliure armoriée de l’époque.

In-8 de 282 pp., 1 f. de table.
Veau havane marbré, dos lisse orné de cinq pièces d’armoiries, coupes décorées, tranches rouges. Reliure armoriée de l’époque.

195 x 124 mm. 

Mounier, J.-J. (1758-1806). Nouvelles observations sur les États-Généraux de France.
S.l., 1789.

Édition originale de ce texte remarquable qui prépara l'influence décisive de Mounier lors de la réunion des États-Généraux

Mounier joua un grand rôle lors des débuts de la Révolution. Ce texte lui valut un grand prestige à l’Assemblée, et il présenta d’ailleurs les trois premiers articles de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. (Martin Walter, 25392).

Cette originale est rare et d’une absolue rareté en reliure armoriée de l’époque.

Mounier joua un grand rôle lors des débuts de la Révolution Française (serment du jeu de paume, Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789) avant son départ de Paris en 1790. 

Après la journée des Tuiles du 7 juin 1788, il est, avec Antoine Barnave, l’un des principaux élus de l’assemblée qui se réunit à Vizille le 21 juillet 1788. 

Le 2 janvier 1789, ils procèdent à l’élection des députés de la province, et Mounier est élu le premier député du Tiers état aux États-Généraux.

Il publie, en février 1789, ses Nouvelles observations sur les États-Généraux de France, où il demande l’abolition des privilèges provinciaux et l’adoption d’une constitution inspirée des institutions anglaises.

À Versailles, devant la résistance royale et la réticence des ordres privilégiés, il propose, le 20 juin, aux députés présents dans la salle du jeu de paume de prêter un serment, rédigé par Jean-Baptiste Pierre Bevière et lu par Jean Sylvain Bailly, le fameux serment du jeu de paume.

Le 6 juillet, il entre dans le comité de Constitution. 
Le 20 août 1789, il présente à l’Assemblée Constituante les trois premiers articles de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Ceux-ci sont votés sans discussion. Avec André Boniface Louis Riquetti de Mirabeau, il reste le seul auteur connu du préambule.

Précieux exemplaire relié en veau de l'époque aux pièces d'armes de Louis-Joseph Charles Amable d'Albert, VIè Duc de Luynes.

À la fin du règne du roi Louis XVI, Louis-Joseph-Charles Amable d’Albert (1748-1807), VIè duc de Luynes fait partie des membres de la haute noblesse qui à l’instar du duc de La Rochefoucauld-Liancourt et du duc d’Aiguillon, sont ouverts aux idées des Lumières, proches de la Société des Amis des noirs, contre l’esclavagisme, inspirés par la Révolution américaine. 
En juin 1789, il se range du côté du Tiers-États, cela ne l’empêche pas d’être emprisonné sous la Terreur, avec son épouse Guyonne de Montmorency-Laval. Après leur libération, il se retire au château de Dampierre, n’émigre pas, et se consacre à sa bibliothèque, continuant d’enrichir l’importante collection de cartes manuscrites des campagnes des rois de France. La duchesse de Luynes se consacrant à l’édition, sur la presse qu’elle avait installée au château 
de Dampierre.