Lettres de S. Augustin

Saint Augustin
Paris, J.B. Coignard, 1701.
Prix : 17 500 €

Les Lettres de Saint Augustin reliées en maroquin rouge aux armes de la Comtesse de Provence.

6 volumes in-8. Maroquin rouge, armes poussées au centre des plats, triple filet doré en encadrement, dos à nerfs orné de fers dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, tranches dorées. Reliure du XVIIIe siècle.

182 x 120 mm.

Saint Augustin (354-430 ap. J.C.). Lettres de S. Augustin traduites en francois sur l’édition nouvelle des PP. Benedictins de la Congregation de S. Maur (…) Traduction de M. Du Bois.
Paris, J.B. Coignard, 1701.

Édition en partie originale des Lettres de Saint Augustin « augmentée de quelques lettres qui n’avaient pas encore paru ».

De l'énorme correspondance de Saint Augustin il ne nous reste plus que 230 lettres adressées à plus de 53 correspondants.

« Cette correspondance est du plus grand secours pour pénétrer dans les méandres de la vie et de l’esprit de cette haute personnalité ; en outre elle confirme son influence et ses doctrines ».

Toutes les lettres sont imprégnées de la même ardeur dans la recherche de la vérité et dans l’exhortation à la perfection ; d’autres sont de véritables traités.
Dans une des lettres l’auteur exprime sa théorie sur la nature des rêves.
Dans une autre Saint Augustin dissuade Jérôme d'une nouvelle traduction de l'original hébreu de l'Ancien Testament.
Dans une lettre à Donat, proconsul d’Afrique il l’exhorte à réprimer les Donatistes, mais non à les tuer.

Une partie de la correspondance est adressée au Pape Innocent pour obtenir la condamnation de Pélage, à Boniface, grand guerrier de l'époque.
Dans une autre lettre Saint Augustin aborde la discussion de l'origine de l'âme.

« Nulle part ailleurs, comme dans ces lettres, n’apparaît l’importance considérable dont jouissait Augustin auprès de ses contemporains ». Il dirige en effet la résistance contre les Donatistes et les Pélagiens et donne des conseils devant l’imminente invasion des Vandales.

Somptueux exemplaire revêtu d’un maroquin rouge aux armes de la Comtesse de Provence (1753-1810).

« Marie-Joséphine-Louise-Bénédicte de Savoie, seconde fille de Victor-Amédée III, duc de Savoie et roi de Sardaigne, et de Marie-Antoinette-Ferdinande, infante d’Espagne, née à Turin le 2 septembre 1753, épousa le 14 mai 1771 Louis-Stanislas-Xavier, comte de Provence, plus tard Louis XVIII, dont elle n’eut pas d’enfant. Elle prit en émigration le titre de comtesse de Lille et mourut à Hartwell, en Angleterre, le 13 novembre 1810 ».

« La comtesse de Provence eut, à l’exemple de son époux, qui se piquait fort de littérature et cultivait les muses, le goût des Lettres et des Arts. Sa bibliothèque, dont le catalogue manuscrit est à l’Arsenal, avait été composée avec beaucoup d’intelligence ».