Mes gaietés de quatre mois

Combles d'Anthon, Jean Charles de
Imprimé à Joyeuse, 1794.
Prix : 6 300 €

Édition originale d’une insigne rareté.

Ce bel exemplaire en maroquin doublé et décoré fut longtemps considéré comme un unicum : un seul exemplaire localisé dans un recueil composite conservé à la bibliothèque de Besançon.

Après avoir dressé la liste de ses « titres à la guillotine », l’auteur relate comment, grâce à ses ruses et une bonne dose de culot, il réussit à passer entre les mailles des armées révolutionnaires pendant le siège de Lyon.

In-12 de 56 pp. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné, doublure de maroquin vert orné d’un large encadrement de fines roulettes dorées, doubles gardes, tête dorée. Martin.

180 x 110 mm.

Combles d'Anthon, Jean Charles de. Mes gaietés de quatre mois, suivies des quatre gros écus de Mr. ou de la petite rrstitution [sic] d’un grand homme refusée. Imprimé à Joyeuse, 1794.

Unique édition de ce texte d'une insigne rareté.

Après avoir dressé la liste de ses « titres à la guillotine », l’auteur relate comment, grâce à ses ruses et une bonne dose de culot, il réussit à passer entre les mailles des armées révolutionnaires pendant le siège de Lyon.
Sa route a notamment croisé celle de Dubois-Crancé et de Gauthier, qui avaient pris position au château de La Pape, entre Rhône et Saône.
L’ouvrage est attribuable à Jean Charles de Combles (1753-1803 ?), propriétaire du château d’Anthon en Isère, conseiller à la cour des monnaies et joyeux luron notoire, qui avait pris part aux états-généraux de Vienne avant que le ciel ne s’assombrisse. Il est aussi l’auteur d’une parodie scatologique de la Zaïre de Voltaire intitulée Caquire, qui fit quelque bruit.

Très bel exemplaire en maroquin doublé et décoré provenant de la bibliothèque de Joseph Nouvellet, l'un des plus ardents bibliophiles lyonnais.

Il fut longtemps considéré comme un unicum.
Le bibliophile a noté sur un carton monté au début du volume : « L’on n’a vu jusqu’à présent que cet exemplaire. M. Morel de Voleine qui a consacré une brochure à l’auteur n’en connait pas d’autre ».
Mais un second exemplaire est aujourd’hui répertorié dans le CCfr, dans un recueil composite conservé à la bibliothèque de Besançon.

L’extrême rareté de l’ouvrage, les détails historiques et les anecdotes mordantes, le luxe de la reliure : tout concourt à rendre cet exemplaire désirable.

Aucun exemplaire n’a subi le feu des enchères depuis le début des relevés, il y a plus de 40 ans.