L'Amour fou
« L'amour fut la grande affaire de Breton et des surréalistes ».
Édition originale de L’Amour fou.
Elle est ornée de 20 reproductions photographiques à pleine page, de Man Ray, Brassaï, Cartier-Bresson, Dora Maar, Rogi-André et N.Y.T.
L’un des 35 exemplaires sur pur fil élégamment relié par Miguet.
In-8, box noir, gardes et doublures de papier rose, couvertures et dos conservés, étui. Miguet.
190 x 142 mm.
Breton, André. L’Amour fou.
Paris, NRF, Collection Métamorphoses, 1937.
Édition originale.
Béhar, Dictionnaire André Breton, Classiques Garnier, 2012, pp. 47-52 et 509-510.
Elle est ornée de 20 reproductions photographiques à pleine page, dont 7 prises par Man Ray, 4 par Brassaï, et 4 respectivement par Cartier-Bresson, Dora Maar, Rogi-André et N.Y.T.
L’un des 35 numérotés sur pur fil, bien complet de l'Errata en fin sur papier fort, après 9 exemplaires sur Japon. Il porte le numéro 11.
« De quel type de hasard, ou de nécessité, une rencontre relève-t-elle ? »
Based on the objective facts of his meeting with Jacqueline Lamba on 29 May 1934 ("this woman was scandalously beautiful", p. 63) and the beginnings of their love affair, André Breton proposes a meditation on love at first sight, which dispossesses the human being of his reason, on what makes an encounter happen, questions chance, necessity, availability, and launches into a rereading of their love affair by detecting all sorts of concordances, associations, influences, and signs.
L’Amour fou est un récit que son titre, d’emblée, place sous le signe de la passion amoureuse et sous celui de la beauté convulsive, expression par laquelle André Breton (1896-1966) avait clos Nadja en 1928. Pour celui qui est sensible aux coïncidences, tout peut faire signe, y compris les faits les plus ordinaires. Importe alors d’être disponible, qu’il s’agisse de l’être à une femme ou bien à cet objet qui, aux puces, parvient à imposer sa présence au chineur… Le désir n’est-il alors pas l’unique ressort de ces révélations ? L’Amour fou commence ainsi par la narration de sa rencontre avec Jacqueline Lamba, comme prédite par le poème « Tournesol » qu’il avait écrit en… 1923. Il est aussi l’occasion d’une déambulation amoureuse nocturne dans Paris, où, au pied de la tour Saint-Jacques, Breton convoque la poésie d’Apollinaire. Il s’achève enfin par l’évocation de sa fille, Aube, née en 1935 de sa relation avec Jacqueline. Il lui adresse une lettre qu’elle lira lorsqu’elle aura seize ans… en 1952 : « ce livre dont j’aime à penser qu’euphoniquement le titre vous sera porté par le vent qui courbe les aubépines…Je te souhaite d’être follement aimée ».
Exemplaire élégamment relié en box noir par Miguet, aux couverture et dos conservés.
