Lettres à l'étrangère
Édition originale.
« Œuvre capitale pour la connaissance de la vie de Balzac et de son œuvre » (Carteret).
« Une des lectures les plus attachantes qui puissent être » (Emile Faguet).
Magnifique exemplaire conservé, l’un des 50 complets sur grand papier.
Balzac, Honoré de. Lettres à l’étrangère (1833-1842).
Paris, Calmann Lévy, 1899-1950.
4 volumes in-8 de : I/ (2) ff., LV et 325 pp., (1) f. ; II/ (2) ff., 343 pp., (1) p. de table ; III/(4) ff., 381 pp. et 1 gravure ; IV/ 383 pp.
Demi-maroquin rouge à coins, filets dorés sur les plats, dos à nerfs lisses orné de motifs à froid et filets dorés, tranches jaspées, qq. rousseurs marginales éparses. Reliure signée de Dubois d’Enghien-Dooms.
242 x 156 mm.
Édition originale de cette passionnante correspondance.
Clouzot, 26 ; Carteret, I, 88-89.
Exemplaire en grand papier.
Le tirage en grand papier fut de 100 exemplaires sur papier de Hollande pour les deux premiers volumes, de quelques-uns sur « papier d’Arches dit de Hollande » pour le troisième, paru pendant la guerre, et de 20 sur papier de Rives pour le dernier. Il est extrêmement difficile de constituer une collection en grand papier en raison du 3eme volume qui n’a été tiré qu’à une vingtaine d’exemplaires sur Hollande.
Il n’existe donc de la collection que 50 exemplaires complets sur grand papier.
« Œuvre capitale pour la connaissance de la vie de Balzac et de son œuvre. Correspondance égale en intérêt à celles de Flaubert et de Stendhal » (Carteret).
« Une des lectures les plus attachantes qui puissent être » (Emile Faguet).
Outre la peinture des sentiments de Balzac pour Mme Hanska cette extraordinaire correspondance contient les renseignements les plus précieux sur la vie et les œuvres de l’auteur.
Balzac a 39 ans lorsque Mme Hanska, aristocrate polonaise, adresse sa première lettre au romancier qu’elle admire. Ils se rencontreront peu souvent et se marieront quelques mois avant la mort de l’écrivain. De 1832 à 1848, Balzac adresse à Mme Hanska de longues lettres formées de feuillets journaliers qui représentent à elles seules plus de la moitié de la correspondance balzacienne. Malgré les petits mensonges, Balzac parle de lui à visage découvert, ne cache rien de ses vanités, de ses goûts, de ses idées politiques et religieuses, rien non plus de ses contradictions. La raison ne gouverne pas sa vie, mais les impulsions. Bien des traits de sa personnalité relèvent d’une mentalité romantique : la quête de l’infini, celle de la transparence, l’horreur des demi-mesures, des demi-partis. Plus les années passent plus l’amant de Mme Hanska ressemble à un héros de la Comédie humaine. La création littéraire est également au centre de ses lettres. On y voit des projets formés et abandonnés, on y découvre le mécanisme de la création. On peut considérer ces lettres comme une œuvre à part entière. Ces lettres sont aussi un document pour la connaissance de l’époque. (G. Peylet).
Magnifique exemplaire aux couvertures conservées, l’un des 50 complets en grand papier, conservé dans son élégante reliure.

