Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie

Hugo, Madame Victor
Paris, Librairie internationale, 1863.
Prix : 10 500 €

Édition originale française de cet ouvrage en partie rédigé par Victor Hugo.

Exceptionnel exemplaire en pleine reliure, enrichi d’un envoi de l’auteur à Louise Colet ainsi que d’une lettre autographe de celle-ci à Mme Victor Hugo.

2 tomes relié en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff., 421 pp. ; II/ (2) ff., 487 pp.
Chagrin violet, frise dorée encadrant les plats, large motif à froid au centre, titre doré et tomaison au centre, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque.

224 x 140 mm.

Hugo, Mme Victor. Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie.
Paris, Librairie internationale, 1863.

Édition originale française de cet ouvrage rédigé en partie par Victor Hugo.
Clouzot, 155 ; Carteret I, 434 ; Vicaire, IV, 466 ; Talvart IX p. 67, n° 120/B.

On la préfère à l'édition bruxelloise publiée l'année précédente, parce qu'elle est moins fautive et qu'elle comporte quelques additions.

Exemplaire en pleine reliure du temps enrichi d’un envoi de l’auteur « A Mme Louise Colet. Souvenir affectueux. Adèle Victor Hugo ».

L’exemplaire est également enrichi d’une belle lettre de Louise Colet à Mme Victor Hugo qui témoigne de son admiration pour Les Misérables.

L'auteur n'est autre que la femme du poète, Adèle Hugo, mais, quoique Victor Hugo se soit toujours défendu d'avoir participé à la rédaction de ce livre, on sait qu'il lui apporta un soutien actif, sinon même qu'il en rédigea quelques passages.

Près du tier du tome 1 est constitué par des œuvres inédites du poète et une centaine de pages du Tome 2 contient des discours et des lettres de l'exil qui n'avaient pas encore été publiées. (Carteret I/434).

Victor Hugo n'hésitera pas à inclure l'ouvrage dans les Œuvres complètes.

Très bel exemplaire en pleine reliure de toute fraicheur, enrichi d’un envoi de l’auteur à Louise Colet ainsi que d’une belle lettre autographe signée de Louise Colet à Madame Victor Hugo (datée de 1862, 4 pp. in-8), qui témoigne de son admiration pour Les Misérables : « …Ces deux admirables volumes... j’en éprouve un saisissement et un enthousiasme tels que je ne peux pas attendre pour vous le dire. Quelle œuvre immense de génie… je ne vis plus que de cette émotion…Quelle puissance dans un homme qui s’empare ainsi par la parole des âmes du monde entier. Voilà la vraie force… Que vous devez être fière de porter le nom d’un pareil maître, d’un pareil roi… ».