L’Homme Invisible.
« H.G. Wells est l’un des hommes qui dominent la pensée britannique dans le premier tiers du XXè siècle. »
Édition originale de L’Homme Invisible.
Bel exemplaire conservé dans sa toile rouge d’éditeur, tel que paru.
In-8 de VIII et 245 pp., (1) f. Toile rouge de l’éditeur, titre doré et représentation de l’Homme invisible sur le plat supérieur, dos lisse. Boîte étui.
185 x 123 mm.
ÉDITION ORIGINALE, PREMIER TIRAGE.
Reginald, 15039 ; Currey, p. 520 ; Hammond, B4 ; Wells, 11 ; Anatomy of Wonder, II-1227.
"The Invisible Man remains not only an inescapable influence on modern science fiction but also a "classic study of scientific hubris brought to destruction" (Clute & Nicholls, 1313)
« Roman de l’écrivain anglais Herbert George Wells (1866-1946), publié en 1897. Le jeune Griffin fait des études de physique ; fort intelligent, mais très pauvre, il a découvert un moyen de rendre transparents tous les tissus, y compris les cellules vivantes et il expérimente son procédé sur lui-même [… ]. Ce roman appartient à la série des récits merveilleux par lesquels Wells commença sa carrière d’écrivain. Ils lui furent inspirés par les conquêtes de la science moderne. La question sociale occupait alors une place prépondérante dans l’esprit de l’auteur. Bien que ‘l’homme invisible’ se rende coupable de plusieurs crimes, il est le prolétaire génial qui, en fin de compte, est plus sympathique que le ‘gentilhomme’ Kemp, timide, secrètement envieux de la supériorité scientifique de son ancien camarade, et offensé de son manque d’éducation. Une assez terrible amertume se fait jour dans ce roman : si tu es pauvre, ne sois pas différent des autres, ne sois pas plus intelligent que la moyenne, ne te fie pas aux riches ; ils essaieront de te détruire par tous les moyens. Le roman a eu un grand succès » (Dictionnaire des Œuvres, III, 592).
« On ne connait guère Wells en France que comme l’auteur de ‘l’Homme invisible’, des ‘Premiers hommes dans la Lune’, de ‘L’Ile du docteur Moreau’, de ‘la Guerre des Mondes’ et de ‘la Machine à explorer le temps’, comme une sorte de Jules Verne beaucoup moins didactique, singulièrement habile à tirer de la physique et de la biologie les éléments d’une poésie fantastique. Mais H.G. Wells est aussi l’un des hommes qui dominent la pensée britannique dans le premier tiers du XXè siècle : il est, avec Kipling, et peut-être Galsworthy, l’une des images que l’Angleterre propose au monde de sa vie intellectuelle » (P. Nizan, Pour une nouvelle culture).
BEL EXEMPLAIRE CONSERVÉ DANS SA RELIURE EN TOILE ROUGE DE L’ÉDITEUR, TEL QUE PARU.
Ex-libris manuscrit sur la page de garde.
