Le bal du Comte D’Orgel

RADIGUET, Raymond.
Paris, Bernard Grasset
Prix : 11 500 €

La véritable édition originale du dernier roman du jeune Radiguet.

Bel exemplaire, conservé broché, non coupé ; l’un des 20 exemplaires mythiques dits « des bonnes feuilles ».

In-12 de 244 pp., broché sous couverture vert d’eau imprimée spécialement, dos de la couverture passé, exemplaire non coupé.

187 x 119 mm.

TRÈS RARE VÉRITABLE ÉDITION ORIGINALE DITE « DES BONNES FEUILLES », DU SECOND ET DERNIER ROMAN DU JEUNE RADIGUET.

Tirage unique dit des « bonnes feuilles » limité à 20 exemplaires pour les amis de Radiguet, donnant le premier état du roman avant les modifications et suppressions apportées par la suite par les correcteurs (Cocteau, P. de Lacretelle, R. Behaine, J. Kessel, Grasset).

À chaque page on peut constater que le texte est très différent de celui publié et qu’il y eut de très nombreuses et importantes modifications. Il a été tiré de ces bonnes feuilles vingt exemplaires numérotés. Notre exemplaire porte le numéro 9.

Raymond Radiguet avait remis à Grasset les épreuves de son second roman en octobre 1923. Jugeant le texte abouti, l’éditeur en tira immédiatement des épreuves avant la fin du mois d’octobre.

Radiguet mourut brutalement le 12 décembre sans avoir pu les corriger. En hommage au romancier disparu, Grasset en fit cependant tirer 20 exemplaires, avant l’édition définitive, dont le texte sera fortement modifié.

« Ce second et dernier livre du jeune Raymond Radiguet (1903-1923), paru un an après sa mort, marque une étape dans la manière de cet écrivain si prodigieusement précoce. Il tente ici le roman de pure analyse : un roman, où seule la psychologie est romanesque, tout effort d’imagination tendant à suggérer, non des événements extérieurs, mais des sentiments. Radiguet a offert, avec ce petit livre, un modèle typique d’une des tendances caractéristiques qui domine le roman français contemporain : le néo-classicisme. » (Dictionnaire des Œuvres, I, 376).

BEL EXEMPLAIRE CONSERVÉ BROCHÉ, NON COUPÉ, TEL QUE PARU.