Les Poèmes d'Edgar Poe

Mallarmé, Stéphane [Poe, Edgar]
Bruxelles, Deman, 1888.
Prix : 5 800 €

Les Poèmes d’Edgar Poe dans l’admirable traduction de Mallarmé.

L’un des 50 exemplaires de tête sur Japon avec les deux célèbres dessins d’après Manet : la tête de corbeau sur la couverture et un portrait d’Edgar Poe esquissé à la plume.

Bel exemplaire, à toutes marges, provenant des bibliothèques du Docteur Lucien-Graux (ex-libris) et Marcel Lecomte.

Grand in-8, demi-chagrin grenat, coins, non rogné. Reliure de l’époque.

Mallarmé, Stéphane. Les poèmes d’Edgar Poe. Traduction en prose de Stéphane Mallarmé, avec portrait et fleuron par Ed. Manet. 
Bruxelles, Deman, 1888.

Édition originale de l’admirable traduction de Stéphane Mallarmé.
Elle est dédiée « A la mémoire d’Edouard Manet, ces feuillets que nous lûmes ensemble ».

Tirage à 850 exemplaires : L’un des 50 exemplaires de tête sur Japon impérial numérotés.

L’illustration comprend deux dessins d’après Manet : la tête de corbeau sur la couverture et un portrait d’Edgar Poe esquissé à la plume.

Le recueil comprend trente-sept pièces.

Dans la lettre du 16 novembre 1885 à Verlaine, Mallarmé dit qu’il apprit l’anglais « simplement pour mieux lire Poe » (Mallarmé, OEuvres complètes, Pléiade, 1989 [1945], p. 662).

Les exégèses y voient cependant une interprétation plus qu’une traduction.
Il s’ouvre sur le sonnet célèbre dédié à Poe : « Tel qu’en lui-même enfin l’éternité le change... », paru pour la première fois aux Etats-Unis, en 1877, dans le volume mémorial consacré à l’écrivain.

Mallarmé qui songeait à cette traduction depuis le début des années 1860 avait publié, en 1872, huit des pièces dans La Renaissance littéraire et artistique d’Emile Blémont et, en 1876-1877, huit autres dans La République des lettres de Catulle Mendès.

Bel exemplaire des bibliothèques du Docteur Lucien-Graux (ex-libris) et Marcel Lecomte.