The call of the wild

London, Jack
New York, Macmillan, 1903.

Édition originale recherchée de L’Appel de la forêt, « le chef-d’œuvre de Jack London » (Daniela Amsallem).

An attractive copy preserved in its original publisher’s cloth, as issued.

In-12 de 231 pp., (1) f. Cartonnage de l’éditeur.

191 x 132 mm.

London, Jack. The call of the wild.
New York, Macmillan, 1903.

Édition originale recherchée deL’Appel de la forêt, « le chef-d’œuvre de Jack London » (Daniela Amsallem).

First edition, first printing of Jack London’s masterpiece with the July 1903 date on the copyright page and two pages of publisher's advertisement at end.

One of the first American novels to examine the quest of the pioneering individual who breaks away from the sheltered environment of civilization and is romantically compelled to find freedom in nature. In the early part of the century this was considered the American dream” (Parker, 16).

Le hurlement du loup qui conclut le récit consacre le retour définitif de Buck à l’état sauvage et le triomphe du chien supérieur su les êtres et les choses de la nature au terme d’expériences cruelles avec les hommes et les bêtes. Né sur un vaste domaine où il règne sans partage dans une vallée ensoleillée de Californie, Buck est enlevé au moment de la ruée vers l’or du Klondike et asservi avec une incroyable férocité à la condition misérable de chien de traîneau. Doué d’une force exceptionnelle, il parvient à survivre dans le milieu hostile du µGrand Nord, affirmant sa domination sur ses congénères au prix de combats sanglants, résistant aux brutalités de ses propriétaires successifs, jusqu’au jour où, battu à mort, il est sauvé de justesse par le prospecteur John Thornton. Buck va entendre avec une intensité nouvelle l’appel surgi des profondeurs de l’espace et du temps qui scande le récit et alterne avec des rêveries devant le feu où il se voit en compagnie d’une étrange créature à demi humaine dans ce lieu des origines qu’il avait déjà perçu dans le cri des huskies ; il découvre avec la chasse le goût du sang et fraternise avec un loup.

Initialement conçu comme une nouvelle mais poursuivi durant cinq semaines d’une écriture compulsive, ce bref récit remporte un succès mondial inattendu et vaut à l’auteur autodidacte l’honneur de figurer au programme de littérature de Berkeley.

Dans cette histoire vécue à travers une conscience animale une sorte de miracle s’accomplit : s’appliquant à préserver l’ambiguïté du point de vue, le texte déploie une métaphore intermédiaire de l’homme et de la bête, transcendant ainsi la représentation pseudo-scientifique des lois de la sélection naturelle.

Elaborée au plus près de la réalité, la vision d’un monde fantasmagorique à la fois dangereux et proche, terrifiant et pourtant intime, où la volonté de dire s’efface au profit de ce qui est dit, confère au roman une qualité unique : elle opère la métamorphose de l’instinct de conservation en passion de vivre et de la nécessité en désir.

Séduisant exemplaire conservé dans son cartonnage d’éditeur, tel que paru.

An attractive copy preserved in its original publisher’s cloth, as issued.

Ex-libris manuscript sur la page de garde.

Vendu