Le Roman de la Rose

Lorris, Guillaume de - Meung, Jehan de
Prix : 3 800 €

« Le Roman de la Rose fut le premier « classique » français ; il est le roman médiéval par excellence » (C. Marchello-Nizia, En français dans le texte).

Beau manuscrit calligraphié au XVIIIe siècle du Roman de la Rose.

In-folio de 259 pp. manuscrit calligraphié à l’encre brune sur deux colonnes, vélin ivoire moderne.

295 x 200 mm.

Lorris, Guillaume de. Meung, Jehan de. Le Roman de la Rose.
Manuscrit calligraphié vers 1733.

Belle et précieuse copie manuscrite du Roman de la Rose.

Roman d’amour et quête initiatrice courtoise, Le Roman de la Rose fut écrit au début du XIIIe siècle par Guillaume de Lorris ; une quarantaine d’années plus tard, près de 18 000 vers de Jean Clopinel, natif de Meung sur Loire complétèrent le poème et contribuèrent à son immense popularité.

Cet ouvrage qui exerça une influence considérable sur toute la littérature française, est le récit allégorique d’un amour pour un bouton de rose.

Le Roman de la Rose s’inscrit dans la tradition des « arts d’aimer » inspirés d’Ovide. Prenant la forme d’un songe allégorique, il conte la quête et la cueillette d’une rose – une jeune fille – par un jeune homme, l’Amant, du coup de foudre initial à la conquête-défloration de l’Aimée.
Le Roman de la Rose, « Art d’aimer » courtois et érudit, est l’ouvrage profane le plus copié au Moyen Âge après la Divine Comédie de Dante : près de 300 manuscrits en ont été conservés. Lu, cité, admiré, il a séduit des générations de lecteurs entre la fin du XIIIe et le début du XVIe siècle et connait aujourd’hui une nouvelle fortune. La première partie du Roman de la Rose est un art d’aimer courtois, dans la tradition revisitée de la fin’amor des troubadours et de l’épopée romanesque. Des romans chevaleresques, ce poème reprend la narration de l’aventure, de la quête et du lieu merveilleux.

« Guillaume de Lorris inventa une forme narrative nouvelle, adaptant le procédé allégorique hérité des poètes latins aux thèmes de la lyrique courtoise ; l’un des tous premiers il utilise la forme du « songe autobiographique » et Jehan de Meung poursuit dans cette voie : le roman se présente comme un immense récit de rêve. La partie écrite par Guillaume de Lorris est une quête initiatique courtoise, mais allégorisée ; la partie composée par Jehan de Meung constitue une sorte d’allégorie au second degré. Le Roman de la rose fut l’œuvre la plus célèbre du Moyen-Age. C’est la première œuvre en français à avoir fait l’objet de gloses. Le Roman de la Rose fut le premier « classique » français. Lu, copié, cité, glosé, admiré sans cesse au long des siècles, il est le roman médiéval par excellence » (C. Marchello-Nizia, En français dans le texte, 18).

Beau manuscrit calligraphié au XVIIIe siècle du Roman de la Rose.

Il comprend de nombreuses ratures et corrections et a été enrichi d’une dissertation de la main de Mr. Roger, doyen de l’église de Bourges à propos du Roman de la Rose.