Les Jeunes filles

Montherlant, Henri de
Paris, Bernard Grasset, 1936
Prix : 3 500 €

Édition originale de l’œuvre la plus populaire de Montherlant.

In-12 de 297 pp., (1) p.Plein maroquin cerise, motifs au pointillé doré au centre des plats, dos lisse orné de même, tranches dorées, couvertures et dos conservés. Reliure signée M. Gras.

185 x 119 mm.

Montherlant, Henri de. Les Jeunes filles. Paris, Bernard Grasset, 1936.

Édition originale de l’œuvre la plus populaire de Montherlant.

L’un des 25 exemplaires sur Hollande tirés spécialement et réservés aux « vingt-cinq du cercle lyonnais », numérotés.Notre exemplaire porte le numéro 8.

« Je lis avec jubilation le nouveau Montherlant : Les Jeunes Filles. Jamais on a serré de si près l’incompatibilité essentielle du couple humain ! Et l’auteur y fait preuve d’une admirable impartialité », écrivait, en 1936, Roger Martin du Gard qui conseillait le livre à sa fille.

« Œuvre la plus populaire de Montherlant, l’homme et la femme y sont décrits impitoyablement dans les détours de leur vie affective, l’auteur mettant leur cœur à nu ».

Le cycle des « Jeunes filles » s'appuie sur la figure centrale de Costals, écrivain séducteur à succès, pour dresser un panorama des relations homme-femme.Pierre Costals est un écrivain ayant à peine dépassé la trentaine mais dont la renommée se trouve déjà bien établie. En dehors d’une absolue passion pour son travail de créateur, il répartit son temps libre l’amour de son fils brunet, issu d’une union passagère, et l’accomplissement systématique de ses fantaisies sentimentales. Très éclectique dans ce domaine, il se laisse pousser par le vent de son humeur, sa soif de jouissance n’ayant d’égal que son désir d’indépendance absolue. Il réussit d’ailleurs assez bien à concilier les deux, à les orchestrer en virtuose spirituel et fin qui se garde bien de se laisser prendre au piège du cœur.

Madeleine Gras, l’une des relieuses majeures du XXe siècle, fait partie de ces rares femmes relieuses issues d'un milieu modeste et qui apprennent leur art à l'école de l'Union Centrale des Arts Décoratifs. Elle termine sa formation en 1922, date à laquelle elle expose au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts, avant d'intégrer l'atelier de Noulhac. Elle s'installe comme artisan à partir de 1942 et exerça jusqu'à son décès en 1958.