Les épistres de Maistre François Rabelais
Rare édition originale des Epistres de Rabelais conservée dans son vélin de l’époque, condition rare et recherchée.
In-8 de (20) ff., 75 pp., (9) ff., 197 pp. (mal chiff.191), (17) ff., (1) f. bl.
Vélin ivoire, titre calligraphié au dos. Reliure de l’époque.
168 x 110 mm
« Ses lettres sont une chronique de la vie romaine, tenue au jour le jour.
Le tableau est vivant, relevé de temps à autre d’une pointe de malice.
Ce qui frappe c’est que Rabelais est parfois le témoin oculaire de ce qu’il rapporte… » (R. Cooper).
Rare édition originale des Epistres de Rabelais conservée dans son vélin de l’époque, condition rare et rechechée.
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Rabelais, François. Les épistres de Maistre François Rabelais docteur en médecine, escrites pendant son voyage d’Italie, Nouvellement mises en lumière. Avec des Observations Historiques. Et l’Abrégé de la vie de l’Autheur.
Paris, Charles de Sercy, 1651.
Rare édition originalede ces trois lettres adressées à Geoffroy d’Estissac, évêque de Maillezais, par Rabelais, lors de son voyage en Italie.
Tchemerzine, V, 323 ; Plan, XVI ; Diesbach-Soultrait, XVIe, n°300 ; Catalogue de M. le duc de La Vallière, 3825.
Elle est ornée d’un « beau frontispice de F. Chauveau à pleine page offrant le portrait de Rabelais à mi-corps assis devant une table écrivant » (Backer).
Rabelais voyageait alors pour la deuxième fois en Italie, dans le but de demander au pape l'autorisation de poursuivre la médecine et de réintégrer l'ordre des bénédictins après la condamnation dont furent frappés Gargantua et son auteur.
Au début de 1534, Rabelais quitte Lyon pour l’Italie, comme médecin attaché à la personne du Cardinal Du Bellay. Il séjourne plusieurs mois à Rome où il s’imprègne autant de l’Antiquité que de la Renaissance puis s’arrête à Florence.
Le recueil, édité par les frères de Sainte-Marthe, se compose de lettres adressées d’Italie par Rabelais à son premier protecteur. Divisées en 16 chapitres, elles évoquent les rapports du Pape avec Charles V, les différends opposant les familles Médicis et Strozzi, les combats opposant le Roi des Perses aux Turcs, mais aussi la botanique.
« Jean Plattard écrivait : « Ses lettres sont une chronique de la vie romaine, tenue au jour le jour. Le tableau est vivant, relevé de temps à autre d’une pointe de malice. Selon certains, ces lettres reflètent la préoccupation de Rabelais pour ses affaires personnelles (sa pauvreté) et pour la botanique. Mais les sujets qui dominent sont d’essence politique. Rabelais s’intéresse à l’actualité, à l’Italie en général, Florence, Ferrare, Naples, la Savoie, Venise ; ensuite la méditerranée entière, l’Afrique du Nord, l’Asie mineure, le Portugal, l’Angleterre. Ce qui frappe c’est que Rabelais est parfois le témoin oculaire de ce qu’il rapporte : entrevue du cardinal de trente ou de l’ambassadeur du Portugal… Ces lettres sont le reflet des questions qui étaient à l’ordre du jour pendant cette époque critique pour l’Italie. Mais l’intérêt politique de ces lettres est plus marqué. Assez fréquemment Rabelais se permet d’exprimer un jugement et ce sont ces opinions politiques qui sont particulièrement intéressantes » (R. Cooper).
Exemplaire conservé dans son vélin de l’époque, condition très rare et recherchée.


