Horace. Pauline

Sand, George
Paris, De Potter, 1842 et Paris, Maget et Comon, 1841.
Prix : 4 500 €

Deux éditions originales rares de Georges Sand Horace et Pauline reliées à l’époque pour la Duchesse de Berry (1798-1870).

Magnifiques exemplaires royaux, sans rousseur aucune.

2 in-8 de: I/ 2 ff., IV pp. ; 311 pp. ; II/ 2 ff., 346 pp. ; III/ 2 ff., 346 pp. ; 2 ff. ; Pauline : 2 ff. ; 386 pp.
Demi-basane havane à coins, dos à faux-nerfs ornés de filets, roulette et fers dorés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, tranches jaunes.
Reliure de l’époque réalisée à Graz pour la Duchesse de Berry (1798-1870).

197 x 128 mm. 

Sand, George. Horace [relié à la suite du tome III :] Pauuline.
Paris, De Potter, 1842 et Paris, Maget et Comon, 1841.

Éditions originales.

Deux romans mettant en scène la vie en province et la vie dans la capitale. Horace est dédié à Charles Duvernet, un ami d’enfance de George Sand. Pauline, qui avait paru en préoriginale dans La Revue des deux Mondes, est ici regroupé avec le «proverbe» dialogué Les Mississippiens (publié à Bruxelles en 1840).

Horace Dumontet, jeune provincial peu fortuné fraîchement arrivé à Paris pour faire « ses études en droit », rencontre Théophile, « gentilhomme de très bonne souche », pétri des doctrines démocratiques », qui termine ses études de médecine. Théophile, le narrateur, est le regard et la conscience d’un auteur en quête de justice et d’égalité sociale. Roman politique, roman social, roman d’amour sur fond d’Histoire contemporaine, Horace relate les événements de l’année 1832 dans un Paris bouleversé par l’épidémie de choléra, puis par les émeutes des 5 et 6 juin au milieu desquelles chacun réagit et agit selon sa nature et ses codes sociaux. Passionnant de bout en bout, ce roman s’anime et vit des questions et des passions de sa génitrice.

Pauline. Édition originale.

Sur la route qui la conduit à Lyon, Laurence, actrice parisienne, fait étape sans le vouloir dans la petite ville de sa jeunesse. Elle y retrouve son amie d’enfance, Pauline, dont les journées sont tout entières consacrées à sa vieille mère aveugle et à des travaux d’aiguille. Que peuvent encore avoir en commun les deux jeunes femmes ?
Dans cette œuvre, Pauline, la douce provinciale, n’est qu’un leurre : l’héroïne n’est pas celle qui donne son titre au roman. Par le biais de portraits croisés mêlant influences réaliste et romantique, George Sand brouille les pistes pour livrer une réhabilitation de la comédienne et une réflexion sur le pouvoir émancipateur de l’art.

Superbe exemplaire royal, très pur, conservé dans ses reliures de l’époque destinées au cabinet de lecture privé de la Duchesse de Berry dans son château de Brunsee.

Sa provenance féminine et royale confère à ce Sand une haute charge émotionnelle et bibliophilique.

Exemplaire de toute pureté.