Voyages de Gulliver. Le nouveau Gulliver
« Précieuse réunion de la 1ère édition publiée en France à l’adresse de H. L. Guérin et de la suite par l’Abbé P. F. Guyot-Desfontaines, et qui est excessivement rare » (Gumuchian) des Voyages de Gulliver.
Superbe exemplaire, immense de marges, provenant de la bibliothèque Ph.Louis de Bordes de Fortage, avec ex-libris.
2 in-8 de: I/ XLI, (5) pp., 248 pp., (4) ff., 289 pp., (3) pp., 4 figures ; II/ (16) ff., 262 pp., (7) ff., 259 pp.
Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs finement orné de fleurons, filets et petits fers dorés à la colombe, double filet or sur les coupes, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Hardy.
160 x 92 mm.
Swift, Jonathan. Voyages de Gulliver.
Paris, Jacques Guérin, 1727.
Suivi de
Desfontaines, Abbé. Le nouveau Gulliver ou voyage de Jean Gulliver, fils du capitaine Gulliver.
Paris, 1730.
Précieuse réunion de la 1ère édition publiée en France à l’adresse de H. L. Guérin du célèbre roman satirique de Swift et de la suite par l’Abbé P. F. Guyot-Desfontaines, et qui est excessivement rare.
Le 1er ouvrage est illustré de 4 figures non signées en très beau tirage.
Rahir, La bibliothèque de l’amateur, 649 ; Grasse, Trésor de livres rares et précieux, VI, 535 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°7845 ; Cohen, 964 ; Sander, n°1869 ; Gumuchian, 5475-5476 ; PMM, 185.
Publié en 1726 en Angleterre, sous le couvert de l’anonymat, cet ouvrage apparaît bien comme l’une des œuvres majeures de l’un des plus grands écrivains de l’âge classique anglais.
Les premières illustrations des Voyages de Gulliver qui accompagnent le texte apparaissent dans les traductions françaises de 1727.
L’auteur avait manifesté un intérêt réel pour celles-ci. Swift écrivit en effet à son éditeur pour lui demander d’introduire des gravures dans l’édition de son roman.
Le terrible abbé Desfontaines livra une suite aux Voyages de Gulliver dans laquelle le fils de Gulliver découvre lui aussi des pays imaginaires : « un pays où les femmes sont le sexe dominant… ».
« Ce fut Voltaire qui le premier vanta en France cet étonnant ouvrage. Jamais livre peut-être n’eut autant d’attrait pour toutes les classes de la société. Les lecteurs d’un haut rang y trouvèrent une satire personnelle et politique ; le vulgaire, des incidents à sa portée ; les femmes, du merveilleux ; les jeunes gens, de l’esprit ; les vieillards de la morale… Le Voyage à Lilliput fait référence à la cour et à la politique de l’Angleterre… » (Sir Walter Scott).
« Gulliver’s Travels achieved immediate success. Gulliver’s Travels has given Swift an immortality beyond temporary fame » (PMM).
Bel et précieux exemplaire, immense de marges, conservé dans sa reliure en maroquin rouge réalisée par Hardy.
Provenance : Bibliothèque Ph.-Louis de Bordes de Fortage, avec ex-libris.





