The last of the Mohicans
Édition originale et rare premier tirage de The last of the Mohicans, a narrative of 1757 imprimée à Philadelphie en 1826.
De la plus extrême rareté en pleine reliure américaine décorée de l’époque.
2 volumes in-8, pleine basane havane, dos lisses ornés et dorés, roulette dorée en encadrement des plats et aux coupes. Reliure américaine de l’époque.
180 x 108 mm.
Cooper, James Fenimore. The last of the Mohicans, a narrative of 1757.
Philadelphia, Carey & Lea, 1826.
Édition originale et rare premier tirage avec la page 89 du second volume chiffrée 93.
De la plus extrême rareté en reliure pleine décorée américaine de l’époque (charnières restaurées).
The true first edition first printing with page 89 mispaginated 93 and on p. 243 xiv for xvi.
"The most famous of the Leatherstocking Tales, and the first in which the scout Natty Bumppo was made the symbol of all that was wise, heroic and romantic in the lives and characters of the white men who made the American wilderness their home ... The novel glorified for many generations of readers, in England, France, Russia, and at home, some aspects of American life that were unique to our cultural history" (Grolier, American).
Ce livre est le meilleur et le plus populaire de l’auteur.
L’action se déroule au temps de la dernière guerre entre la France et l’Angleterre, dans le nord de l’Amérique. Monro, commandant d’un fort avancé sur les rives du lac Sacré et menacé par le commandant français Montcalm, demande du secours à un autre fort situé à l’extrémité occidentale de l’Hudson. On lui envoie mille cinq cents hommes qu’accompagnent ses propres filles Alice et Cora, sur lesquelles veille le commandant Heyward, amoureux de la jeune Alice. Guidés par un Indien du nom de Magua, le commandant, les deux jeunes filles et quelques hommes prennent un raccourci. Mais Magua, chef des Hurons, cherche à se venger de Monro qui, un jour, l’a fait fustiger, et il conduit le petit groupe dans un endroit où les guettent des Indiens à la solde des Français. La rencontre du chasseur Œil-de-Faucon et de deux de ses amis Peaux-Rouges dont l’un, Uncas, est le dernier des Mohicans, sauve tout d’abord les Anglais, mais finalement ceux-ci tombent dans l’embuscade et sont faits prisonniers par les Hurons. Ils sont ensuite sauvés par leurs nouveaux amis et réussissent à gagner le fort assiégé par les Français. Au moment où le fort est obligé de se rendre, les Anglais s’en échappent mais se trouvent alors face à face avec les Hurons venus pour les massacrer ; un certain nombre d’entre eux sont faits prisonniers, dont les jeunes filles Alice et Cora. Monro, Œil-de-faucon et leurs compagnons se mettent à la recherche des jeunes filles ; leurs tentatives sont vaines et Cora est attribuée à Magua comme tribut de guerre. Cependant, avec l’aide de la tribu des Delaware, les Anglais parviennent à vaincre les Hurons ; mais, avant de mourir de la main d’Oeil-de-Faucon, Magua a tué Cora et son fiancé Uncas. Les deux fiancés sont enterrés l’un près de l’autre, et « après que les années eurent succédé les unes autres et que le soleil eut renouvelé plusieurs fois sa course sur les pins qui abritaient les deux tombes, Monro pleurait encore cette perte cruelle ». Alice retourne au pays des Visages pâles où Œil-de-Faucon et les fidèles Delaware l’accompagnent. Bien que le style de Cooper soit souvent un peu lâche et hâtif, la richesse du récit, l’intérêt qu’éveille les descriptions des régions sauvages en font un livre émouvant. Le dernier des Mohicans est une sorte de classique du roman d’aventures. (nombreuses éditions récentes).
Le Dernier des Mohicans est une méditation nostalgique sur la disparition des Amérindiens, tout en étant une annonce de la naissance des Etats-Unis. Il eut un énorme retentissement en Europe, dès sa publication, comme en avaient les romans contemporains de Walter Scott. Le premier titre des Chouans de Balzac paru trois ans plus tard, lui fait allusion : Le Dernier Chouan ou la Bretagne de 1800.
De toute rareté en pleine reliure américaine décorée de l’époque.



