Rome, Naples et Florence

Stendhal
Paris, Delaunay, Pelicier, 1817.

« Je n’ai jamais rencontré de peuple qui convienne si bien à mon âme. Quand je suis avec les Milanais, et que je parle milanais, j’oublie que les hommes sont méchants ».

Edition originale de cet « ouvrage rare et important » de Stendhal.

Exemplaire d’exception, très pur, conservé broché, tel que paru.

In-8 de 366 pp., (1 f.) ; exemplaire conservé broché, non rogné, sous chemise à dos de maroquin rouge à long grain et étui.

Brochure de l’époque. 212 x 137 mm.

EDITION ORIGINALE RARE.

« Ouvrage rare et important » (Carteret, II, 346).

Fruit des divers voyages de l'auteur en Italie, ce livre est le premier ouvrage signé du nom de Stendhal, pseudonyme auquel il devait conférer tant d'éclat (Martineau).

Pour la première fois, H. Beyle utilisait le pseudonyme à consonance germanique à l'abri duquel il pouvait, en « hussard de la liberté » multiplier les critiques sur les fâcheuses conséquences du Congrès de Vienne pour le destin de l'Italie (Stendhal et l'Europe, catalogue de l'exposition à la Bibliothèque nationale, 1983, n°162).

La préface n'a pas été reproduite dans les éditions postérieures.

« Œuvre que Stendhal publia en 1817 ; l’auteur, « officier de cavalerie », qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814, y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s’attache à l’itinéraire fictif d’un voyage que l’auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancône, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815… L’Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu’il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d’une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l’esprit, pour la liberté des entretiens, l’activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. » (Dictionnaire des Œuvres).

Vendu