Description
« André Gide décida de traduire Typhoon et il en fit un mémorable Typhon. » (Sylvie Monod).
Edition originale de la traduction de Gide.
Rare et bel exemplaire conservé broché, aux couvertures éclatantes.
Conrad, Joseph. Typhon.
Paris, Éditions de la NRF, (25 juin) 1918.
Petit in-8 de 200 pp., (1) f., broché.
166 x 110 mm.
Edition originale de la traduction française par André Gide.
L’un des 300 exemplaires imprimés sur papier de Rives.
« André Gide a traduit ce roman en français et c’est là un très remarquable exemple de ce que peut donner la collaboration entre deux illustres écrivains » (Dictionnaire des Oeuvres, Laffont-Bompiani).
Ces textes posent les jalons de l’univers conradien : celui du doute, de la déchéance et du délitement des valeurs morales de l’Occident.
Conrad fut marin jusqu’à la quarantaine. Typhon provient directement de ses expériences maritimes.
« L’ouvrage occupe une place importante dans l’œuvre de Conrad. C’est l’un des récits les plus puissants, des plus drôles par moments, des plus achevés dans sa conception et son écriture… André Gide décida de traduire Typhoon et il en fit un mémorable Typhon. La publication de la traduction de Gide fut incontestablement un évènement littéraire ; elle occupe une place dans la carrière du traducteur ; elle joué un rôle capital dans la pénétration de Conrad en France » (Sylvie Monod).
« Le capitaine Mac Whirr avait parcouru la surface des océans comme certaines gens glissent toute leur vie durant à la surface de l’existence. Ils se coucheront enfin tranquillement et décemment dans la tombe – qui n’auront rien connu de la vie. Sur terre et sur mer, il existe de ces gens ainsi favorisés – ou ainsi dédaignés par le destin et par la mer. »
Le typhon apparaît ainsi comme une épreuve à la fois tragique et métaphysique, confrontant l’homme aux éléments, à sa propre finitude et à la mort.
Rare et bel exemplaire conservé broché aux couvertures bleues éclatantes.