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Bossuet, Jacques-Bénigne
Maximes et réflexions sur la comédie,
1694.

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Description

La condamnation de Molière et du théâtre
par Bossuet.

Très bel exemplaire,
conservé dans son élégante reliure en maroquin rouge de l’époque.


 

Bossuet, Jacques Bénigne. Maximes et réflexions sur la comédie.
Paris, Jean Anisson, 1694.

In-12 de (4) ff., 152 pp.
Maroquin, filet à pointillé doré encadrant les plats, petits fleurons dorés aux angles, dos à nerfs orné de même, coupes ornées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque.

151 x 91 mm

Édition originale de cet ouvrage dans lequel Bossuet condamne le théâtre en général et Molière en particulier.
Tchemerzine, I, 873 ; Brunet, I, 1137 ; Le Petit, 421-423 ; Soleinne, V, n°21 ; Pichon, Catalogue, n°1642 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°9108.

« Dans ce curieux ouvrage, Bossuet s’élève avec vigueur non seulement contre le théâtre en général, mais encore contre une sorte de tentative qu’avaient voulu faire quelques écrivains religieux de l’excuser. Dans cet ouvrage rempli d’intérêt l’auteur n’a pas craint d’entrer dans certains détails assez scabreux pour un homme d’église ! » (Le Petit).

Le XVIIème siècle vit se développer une longue polémique au sujet de la moralité du théâtre que l’on peut résumer par la question posée par un religieux, le P. Caffaro en préface d’une édition des comédies de Boursault : « La comédie peut-elle être permise ou doit-elle être absolument défendue ? »

En réponse à cette question Bossuet publia ce traité où sont condamnés les comédies et les comédiens mais aussi les tragédies de Racine et de Corneille.

« Le feu avait été mis aux poudres par un petit écrit intitulé : Lettre d’un théologien qui parut en tête des œuvres dramatiques de Boursault. Cette œuvre souleva une vive émotion dans le monde religieux et déchaîna un déluge d’écrits contre le théâtre. Le plus important : Maximes et réflexions sur la Comédie de Bossuet. L’évêque de Meaux contredit l’opinion du P. Caffaro d’après laquelle les spectacles au théâtre exciteraient moins directement les passions que ceux de la vie quotidienne. « La passion passe de l’âme des acteurs dans celle des spectateurs. On devient bientôt un acteur secret de la tragédie : on y joue sa propre passion. Les représentations tendent directement à allumer des flammes dans notre cœur. » Bossuet, à l’autorité des Pères de l’Eglise, ajoute celle de Platon considérant comme « pernicieux les arts qui n’ont d’autre but que le plaisir » (L’évolution de la tragédie religieuse classique, Collectif, pp. 436-439).

Dans ce traité où l’évêque de Meaux se montre fin psychologue et polémiste habile, Bossuet condamne Molière et les « impiétés et les infamies dont sont pleines ses comédies », « les équivoques les plus grossières dont on ait jamais infecté les oreilles des chrétiens », ainsi que la peinture des « passions agréables » chez Corneille et Racine.

« Bossuet est le plus grand maître de la prose française, qui est infiniment supérieure à tout ce qu’on est convenu d’appeler notre poésie » (P. Claudel).

Très bel exemplaire conservé dans son élégante reliure en maroquin rouge de l’époque.

Ce célèbre exemplaire Jacques Dennery fut vendu 65 000 F (10 000 €) le 17 mai 1991.

Provenance : Bibliothèque Jacques Dennery (Cat., 1984, n°31) avec ex-libris en page de garde.

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