Description
L’Agriculture de Caton
conservée dans sa reliure en maroquin aux armes.
Rabelais possédait un exemplaire du Libri de re rustica.
Précieux et bel exemplaire aux armes de Louis Bizeau.
Caton, Veron. Libri de re rustica.
Paris, Robert Estienne, 1543.
Suivi de :
Vettori, Piero. Explicationes suarum in Catonem, Varronem, columellam castigationum.
Paris, Robert Estienne, 1543.
Suivi de :
Merula, Beroalde, Manuce. Enarrationes vocum priscarum in libris De re rustica…
Paris, Robert Estienne, 1543.
Suivi de :
Estienne, Charles. De latinis et Graecis nominibus arborum, fructicum, herbarum…
Lutetia, Robert Estienne, 1547
4 ouvrages en un volume in-8 de (113) ff., (7) ff., (72) ff., (84) ff., 104 pp., (8) ff.
Maroquin olive, double encadrement de double filet doré sur les plats, chiffre LB aux angles, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs orné au petit fer avec chiffre LB répété dans les entre-nerfs, coupes ornées, tranches marbrées. Reliure du XVIIe siècle.
161 x 100 mm.
Rare et importante réunion des plus célèbres textes antiques sur l’agriculture de Caton l’Ancien, Varron Columelle et Palladius.
« Edition estimée et imprimée avec soin par Robert Estienne avec les nouveaux caractères italiques gravés par Claude Garamond. » (Renouard).
Renouard, pp. 55-56.
« Ce beau recueil se compose de plusieurs parties chiffrées séparément. » (A. A. Renouard)
Rabelais possédait un exemplaire du Libri de Re rustica.
« Marie-Louis Polain a découvert récemment sur la page de titre d’un volume de la bibliothèque municipale de Chaumont un autographe de Rabelais. Ce livre a pour titre Libri de re rustica »
(Revue d’histoire franciscaine, VIII, p.398).
Rabelais cite d’ailleurs le Libri de re rustica dans un passage de Gargantua.
« En banquetant du vin aigu [mêlé d’eau] séparaient l’eau, comme enseigne Caton, De rustica… avec un gobelet de lierre, ils lavaient le vin en plain bassin d’eau… » (Gargantua, chapitre XXIV).
Rabelais avait appris à herboriser avec les moines de Maillezais.
Edités par Robert Estienne ces textes traitent de la culture des champs et des jardins, de l’élevage des abeilles, de la pêche, d’économie rurale, de recettes de cuisine, de médecine…
Seule œuvre de Caton qui nous soit parvenue en entier, le De agricultura aborde les thèmes de la culture des céréales, de la viticulture, de l’arboriculture, et de l’horticulture ; le texte traite aussi des obligations du fermier, de pâtisserie, de vins médicaux, ou encore du traitement des luxations et des fractures.
Les Res rusticae de Varron comprennent trois livres se présentant sous la forme originale d’un dialogue.
Le premier livre traite de l’agriculture proprement dite ; le second livre de l’élevage et le troisième des animaux de la ferme.
L’œuvre de Columelle nous apprend qu’il écrivit à un moment où Rome souffrait d’une grave crise agricole. Selon l’auteur, elle était contrainte d’importer les céréales et le vin qu’elle consommait.
Le traité de Columelle se définit comme une œuvre d’intérêt national.
A la suite, on trouve le célèbre dictionnaire latin-français des termes de botanique et d’histoire naturelle de Charles Estienne.
Bel et précieux exemplaire, entièrement réglé, conservé dans sa reliure en maroquin du XVIIe siècle aux armes et chiffres dorés de Louis Bizeau. (O. Hermal, plche 486).
Ex-libris manuscrit sur le feuillet blanc et ex-libris sur la page de garde.