Description
« La plus rare des éditions des Œuvres de Coquillart
publiées au XVIe siècle » (Catalogue A. Firmin-Didot).
Très séduisant exemplaire
conservé dans son vélin ivoire de l’époque.
Coquillart, Guillaume. Les Œuvres de M. Guillaume Coquillart, en son vivant official de Reims. Nouvellement revues & corrigées.
Lyon, Benoist Rigaud, 1579.
In-16 de 256 pp.
Vélin ivoire, tranches jaspées. Reliure de l’époque.
116 x 74 mm.
« La plus rare des éditions des Œuvres de Coquillart publiées au XVIe siècle. Elle est la dernière publiée au XVIe siècle. M. Brunet n’a fait que la citer, sans l’avoir vue » (Catalogue A. Firmin-Didot).
Tchemerzine, II, 519 ; Baudrier, III, 351 ; Brunet, II, 267 ; Catalogue A. Firmin-Didot, n°167 ; Bulletin du bibliophile, n°1428 ; J. Gay, p.98.
« Édition bonne et rare, faite sans doute sur celle de G. du Pré » (Tchemerzine).
« Édition rare » (Bulletin du bibliophile).
Les œuvres de Coquillart contiennent : Les Droitz nouveaux ; Le Playdoyer de Coquillart d’entre la Simple & la Rusée, L’enqueste d’entre la Simple et la Rusée, Le blason des armes, & des dames, Le Monologue de la botte de foin, Le Monologue du Puys, Le monologue des perrucques…
« Les œuvres de Coquillart se trouvent rarement dans une bibliothèque moderne. De plusieurs des éditions publiées il ne reste qu’un seul exemplaire connu. Quand ces reliques de l’ancienne typographie reparaissent sur l’horizon, les bibliophiles se les disputent et les portent à des prix fabuleux.
Lyon, ce berceau des lettres au XVe et XVIe siècles, cette ville où l’imprimerie brilla d’un si grand lustre voulut aussi publier un Coquillart. Le Manuel du libraire cite une édition in-16 donnée par Benoist Rigaud à Lyon en 1579. Nous n’avons pu la consulter » (Les Œuvres de Guillaume Coquillart, 1847, Tome II).
« Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ».
Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son œuvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité.
La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire.
Guillaume Coquillart descend d’une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l’occasion. Il naquit vers 1452.
En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C’est dans ces années d’études qu’il convient de situer la plus grande partie de son œuvre, une œuvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l’Enqueste d’entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d’un même procès parodique, dont l’enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s’agit plus d’un texte dramatique, mais d’un divertissement. Usant d’un code scabreux, l’auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d’amour de Martial d’Auvergne.
C’est à la même période (vers 1480) qu’appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin.
Cette fois, il n’y a pas de procès et aucun comique d’inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l’improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin.
Il est considéré comme l’inventeur du monologue théâtral.
Précieux et bel exemplaire conservé dans son vélin ivoire du temps.
Les grands poètes français de la Renaissance conservés dans leur reliure de l’époque constituent les chefs-d’œuvre de la haute bibliophilie.
Nos recherches ne nous ont permis de localiser que 4 exemplaires dans les Institutions publiques Internationales : BM Lyon, Lille, Toulouse et Chantilly.
Semble manquer à la BnF.