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Celan, Paul
Die Niemandsrose,
1963.

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Description

Édition originale de cet important recueil de Paul Celan
« sur le destin juif, emblème du tragique de l’histoire contemporaine ».

Précieux exemplaire enrichi d’un envoi de l’auteur au critique littéraire et philosophe Yvon Belaval,
conservé dans sa toile d’éditeur et dans sa jaquette, tel que paru.


VENDU

Celan, Paul. Die Niemandsrose.
Frankfurt, S. Fischer verlag, 1963.

In-8 de 95 pp.
Toile grise d’éditeur, jaquette conservée.

207 x 132 mm.

Édition originale rare et recherchée de ce grand recueil de Paul Celan sur « sur le destin juif, emblème du tragique de l’histoire contemporaine ».

Exemplaire enrichi d’un envoi de l’auteur au critique littéraire et philosophe Yvon Belaval.

« With the publication of « Sprachgitter » (1959) and « Die Niemandsrose » (1963) , Celan’s work moved into a second phase. These two central collections marked the height of his undisputed acclaim in the German-speaking world. For reasons that have to do not only with his subsequent development but with the almost exclusively political and social interests that became predominant in West German literature in the later sixties and early seventies, fewer and fewer of his readers and critics were prepared to follow him into what they regarded as the increasingly private world of his later poetry. » (Michael Hamburger, Introduction to his translations of Celans « Poems », 1989, p. 20).

La Rose de personne (Die Niemandsrose) est un recueil poétique de Paul Celan.
« Poète juif de langue allemande et de nationalité française, Paul Celan, très peu d’années après sa mort, occupe déjà une place de tout premier plan dans la littérature mondiale. Issue de l’après-Auschwitz, son œuvre pose quelques-unes des questions majeures de notre temps » (Martine Broda).

Ce livre « sur le destin juif, emblème du tragique de l’histoire contemporaine » est dédié à la mémoire du poète russe Mandelstam.

Outre ses qualités littéraires, cet ouvrage est reconnu pour sa poésie philosophique, comme le montrent par exemple les commentaires que Jacques Derrida a faits de certains de ses extraits. En outre, comme le reste de l’œuvre de Paul Celan, ce recueil trouve une grande partie de son inspiration dans la Shoah, et a ainsi pu être interprété comme un possible élément de dialogue avec Vladimir Jankélévitch, ou encore comme un défi à Theodor W. Adorno, d’après qui « écrire un poème après Auschwitz est barbare, car toute culture consécutive à Auschwitz n’est qu’un tas d’ordures », et aux conférences parisiennes duquel a assisté Paul Celan.

« La patrie des Juifs a été transportée par les nazis dans le néant. La place de la thématique juive, plus importante que dans d’autres recueils, s’explique par une volonté suscitée sans doute par l’incompréhension, d’aller plus loin dans l’engagement aux côtés des Juifs contre toutes les priorités traditionnelles, grecques ou holderliniennes, qui ont sombré dans le massacre qu’elles ont contribué à produire ».

« Celan a vécu l’Holocauste des Juifs, dans lequel ont péri ses parents, comme une nuit absolue qui anéantit toute possibilité d’histoire et de vie véritable, et il a plus tard expérimenté l’impossibilité de s’enraciner dans la civilisation occidentale. Sa poésie se penche sur les bords du silence, c’est une parole arrachée à l’absence de parole, et qui est le fruit de cette absence, du refus et de l’impossibilité de communiquer dans le mensonge et l’aliénation. Ses vers difficiles sont tissés, avec une extrême hardiesse de vocabulaire et de syntaxe, de ces négations, de ces dénégations qui expriment le seul sentiment qui puisse authentiquement exister. Celan a disparu dans la nuit, dans les eaux de la Seine où il a cherché la mort. Un de ses vers dit : “Je fais de la lumière derrière moi”; la poésie est cet éclair qui indique l’endroit où il a disparu, en emportant ses vers »
(C. Magris, Danube, Paris, L’Arpenteur, 1988, p. 393-395).

Bel et précieux exemplaire de cette rare et importante édition originale, enrichi d’un envoi de l’auteur et conservé dans sa toile d’éditeur et dans sa jaquette, tel que paru.

First edition of Celan’s most important collections dedicated to Mandelstam.

Presentation copy, signed and inscribed by Celan to French literary critic Yvon Belaval in the year of publication.

Yvon Belaval (1908-1988) qui appelait Paul Celan « le grand poète », fut un philosophe et philologue français spécialiste de Leibniz et du XVIIIe siècle. Paul Celan avait rencontré Yvon Belaval dans le milieu des Editions Gallimard qu’il fréquentait régulièrement au début des années 1960. Le 14 mars 1962, il avait reçu une première lettre de sa part. Lorsque Belaval lui dédicace son livre Remarques, il célèbre déjà le « grand poète Celan ».

 

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