Description
Très rare édition originale du premier discours philosophique de Jean-Jacques Rousseau, dans lequel l’auteur affirme pour la première fois que l’homme est naturellement bon.
Précieux exemplaire à toutes marges.
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Soit 3 ouvrages réunis en un volume in-8 de (4) ff., 66 pp., XXII pp., 99 pp., 2 fig., pp., XII, 72 pp.
Demi-veau brun à coins, plats de papier peigné, dos à nerfs orné de filets dorés, exemplaire non rogné.
Reliure de l’époque
214 x 128 mm.
très rare édition originale du premier Discours philosophique de Rousseau dans lequel l’auteur affirme pour la première fois que l’homme est naturellement bon.
Dufour, p.14, n°13 ; Dictionnaire de Jean-Jacques Rousseau, R. Trousson, pp. 229-232.
Texte fondamental qui permet à Rousseau de poser les bases de sa pensée philosophique :
la civilisation a corrompu l’homme primitif.
Il s’agit du premier discours philosophique de l’auteur.
« La seconde partie du Discours considère les sciences et les arts « en eux-mêmes » pour montrer ce qui logiquement doit « résulter de leurs progrès ». Le citoyen de Genève ne se range ni avec les sages ni avec les politiques mais avec les « hommes vulgaires » qui chercheront leur bonheur en eux-mêmes, en se bornant à « bien faire » plutôt qu’à « bien dire ». Rousseau a d’une façon décisive renouvelé la querelle des Anciens et des Modernes dans la mesure où il rappelle l’urgence de lier le débat culturel à une prise de conscience des choix politiques fondamentaux » (Dictionnaire de Jean-Jacques Rousseau.)
« Encore inconnu, Rousseau affrontait le grand public pour la première fois. Le succès du livre fut éclatant. Cette critique paradoxale du savoir et du raffinement des manières, rédigé dans un style admirable de vigueur et de netteté, truffée de références livresques, provoqua de nombreuses réactions.
Dans le Discours préliminaire de l’Encyclopédie (1751) D’Alembert salua « l’écrivain éloquent et philosophe » qui accusait les sciences et les arts de corrompre les mœurs en notant que cela ne l’empêchait pas de collaborer à la grande entreprise philosophique.
Dans une lettre à Malesherbes, Jean-Jacques Rousseau dira qu’avec le « Discours sur l’inégalité » et « l’Émile », le « Discours » est l’un de ses trois principaux écrits dans lesquels il a voulu démontrer « que l’homme est bon naturellement et que c’est par les institutions seules que les hommes deviennent méchants » » (Dictionnaire de J-J Rousseau).
L’annonce du concours dijonnais parut dans le Mercure de France d’octobre 1749.
« On vient d’imprimer le Discours qui a remporté le Prix de Morale à l’Académie de Dijon, sur cette question : Si le rétablissement des Sciences et des Arts a contribué à épurer les mœurs, Rousseau de Genève a réuni dans cet ouvrage l’Érudition, l’Éloquence & la Philosophie. Nous ne craignons pas d’avancer que c’est un des plus beaux Discours qui ayent été couronnés dans les Académies. » (Le Mercure de France, Ier volume de décembre 1750, p.130).
Précieux exemplaire à toutes marges.