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Erasme - Chrysostome
Opera,
1547.

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Description

La grande et célèbre édition des Œuvres
de Saint-Jean Chrysostome
traduite en partie par Erasme (1467-1536),
conservée dans ses superbes reliures Renaissance.

 Bâle, Froben, 1547.


 

Erasme de Rotterdam (1476-1536) – Chrysostome, Saint-Jean.
Opera D. Ioannis Chrysostomi Archiepiscopi Constantinopolitani, quotquot per Graecorum exemplarium facultatem in Latinam linguam hactenus traduci potuerunt….
Bâle, Hieronymus Frobenius, et Nikolaus Episcopius, 1547.

5 tomes reliés en 4 volumes in-folio de : I/ (12) ff., 854 col., 1366 col.; II/ 1114 col., (1) p., (1) f.; III/ 1878 col.; IV/ 1382 col., (118) ff.
Peau de truie sur ais de bois, dos à cinq nerfs avec titres et tomaisons manuscrits, étiquettes de titres avec inscriptions manuscrites postérieures, plats biseautés comportant d’importants décors estampés à froid, étiquettes de vélin manuscrites comportant les titres sur les plats supérieurs, titres manuscrits sur les gouttières, faibles mouillures et taches en marges inférieures de qq. ff.
Reliure de l’époque, vers 1547.

380 x 260 mm.

Exceptionnel exemplaire complet de la célèbre édition latine collective des œuvres de Saint Jean Chrysostome en partie traduite du grec en latin par Erasme avec texte sur deux colonnes, lettrines historiées gravées sur bois, marques d’imprimeur aux titres et sur les derniers feuillets des cinq tomes.

Saint-Jean Chrysostome, Père de l’Eglise et évêque de Constantinople, né vers 347 à Antioche, mort à Comane le 14 septembre 407, était d’une famille aisée ; son père était attaché, comme officier, à la préfecture du prétoire d’Orient. Sa mère lui fit donner une éducation très soignée, et, quoique chrétienne, le remit aux mains du sophiste païen Libanius, qui tenait à Antioche l’école la plus célèbre d’Asie. Jean s’y fît remarquer dès le début par ce don de la parole qui lui valut plus tard le nom de Chrysostome c’est-à-dire bouche d’or.

« Les écrits de Chrysostome sont très-intéressants, non-seulement au point de vue littéraire et ecclésiastique, mais encore au point de vue historique. Il donne des détails très circonstanciés et très précieux sur les mœurs, les usages de l’époque, sur le luxe insensé de cette société. Parmi ses principaux écrits, on compte : son Exhortation à Théodore, adressée à un de ses amis, qui, après avoir embrassé la vie solitaire, était rentré dans le siècle ; ses traités sur les mœurs des femmes et sur la virginité, où il attaque les diaconesses et les sœurs adoptives, et où il fait l’éloge de la virginité, détournant les jeunes filles du mariage et les veuves des secondes noces ; les homélies relatives aux affaires d’Antioche ; celles qu’il prononça à Constantinople, notamment celle en faveur d’Eutrope ; ses homélies sur la Genèse et sur l’Ancien Testament ; ses commentaires sur les psaumes, sur les prophètes et sur le Nouveau Testament, et, en outre, sur divers autres sujets.

Voici le jugement porté par M. Villemain sur Chrysostome comme orateur et comme écrivain :

« Nul homme n’a mieux compris ce ministère de la parole qu’avait suscité l’Evangile. Il est, par excellence, le Grec devenu chrétien. Réformateur austère, sous ses paroles mélodieuses et vives, on sent toujours l’imagination qui, dans la Grèce, avait inspiré tant de fables charmantes. L’éloquence de Chrysostome a sans doute, pour des modernes, une sorte de diffusion asiatique. Les grandes images empruntées à la nature y reviennent souvent. Son style est plus éclatant que varié ; c’est la splendeur de cette lumière éblouissante et toujours égale qui brille sur les campagnes de la Syrie. Toutefois, en lisant ses ouvrages, on ne peut se croire si près de la barbarie du moyen Age. On se dit : la société va-t-elle renaître sous un culte nouveau, et remonter vers une époque supérieure à l’antiquité, sans lui ressembler ? Le génie d’un grand homme vous a fait cette illusion. Vous regardez encore, et vous voyez tomber l’empire démantelé de toutes parts ».

Cette édition précieuse partiellement traduite par Erasme fut imprimée à Bâle par Froben, l’éditeur de l’édition générale des Œuvres d’Erasme.

Le séjour d’Erasme à Bâle convenait à sa nature d’esprit et à ses habitudes. Bâle est une ville mixte, où le catholicisme et la Réforme vivaient à peu près en paix.

Erasme a, pour ainsi dire, ouvert à l’érudition classique le nord de l’Europe, les Pays-Bas, l’Angleterre et l’Allemagne. Ce n’est pas seulement par la propagation des langues anciennes et l’élan donné à la culture des chefs-d’œuvre des Grecs et des Romains, mais surtout par l’épuration du goût, une latinité exquise, le sens des beautés littéraires et artistiques des auteurs, l’éclat d’un esprit pétillant et facile, l’honneur jeté sur des études réputées abstraites et d’un abord difficile, et surtout par la vulgarisation des idées et des mœurs enfouies dans des livres peu connus.

Précieux exemplaire à marges immenses conservé dans ses belles reliures décorées de l’époque.

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