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Goulard, Simon
Premier volume du recueil…,
1586.

Description

Quatre éditions originales de la plus insigne rareté
reliées en maroquin rouge
aux armes de la marquise de Pompadour.

Cet exemplaire, n°2759 du catalogue
des livres de Madame de Pompadour
fut adjugé à sa vente 22 fois le prix du numéro précédent 2758 :
(Histoire de la ligue par Louis Maimbourg, Paris 1686, in-4).

1586-1587-1589.


 

Goulard, Simon (1543-1628). Premier volume du recueil contenant les choses mémorables advenues sous la ligue, qui s’est faicte et élevée contre la région réformée, pour l’abolir.
Petit in-8 de 798 pp. dont 16 ff. préliminaires.
Le second recueil, contenant  l’histoire des choses les plus mémorables… avec une exhortation notable aux rois et estats chrestiens adioustee a la fin.
Imprime nouvellement. M.D. LXXXIX (1589).
Petit in-8 de 15 ff. préliminaires, 1015 pp. de texte et 2 ff. d’errata. Après le titre se lit un avertissement. A tous vrais chrétiens, daté du 16 mai 1589, sign. D. II.B.C,

Suivi de :
Lettre d’un gentilhomme catholique françois, contenant breve Responce aux calomnies d’un certain pretendu Anglois. Imprimé nouvellement.
M.D.LXXXVI (1586).
Petit in-8 de 84 pp.

Suivi de :
Fidelle exposition sur la déclaration du duc de Mayenne, contenant les Exploicts de guerre qu’il a fait en Guyenne.
Imprimé Nouvellement, 1587.
Petit in-8 de 53 pp.

Ensemble six volumes petit in-8, plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, armoiries dorées au centre, dos lisse orné, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliures anciennes réalisées pour la marquise de Pompadour.

140 x 95 mm.

Quatre éditions originales de la plus insigne rareté (voir Brunet) de ces intéressants mémoires sur la ligue de Simon Goulard (1543-1628) controversiste protestant établi à Genève depuis 1566.

Il commença à publier en 1587 un recueil des choses mémorables advenues sous la Ligue qui s’est faite et élevée contre la religion réformée. Ces « Petits mémoires sur la Ligue » s’augmentèrent régulièrement de nouvelles pièces à mesure que la révolte se développait ; ils finirent par constituer une collection de 6 volumes.

« Quelles que soient les passions qui animent Goulart, son oeuvre, qui emprunte des documents à tous les partis est d’un prix inestimable. A elle seule, c’est une véritable bibliothèque » (H. Hauser. Les sources de l’histoire de France, n° 1566).

Ministre du culte expatrié à Genève, il succéda à Th. de Bèze en tant que président de la Compagnie des pasteurs (1607-1612). Personnage précieux pour l’Église genevoise qui refusa toujours de s’en séparer, on lui demanda souvent de se rendre provisoirement dans d’autres villes protestantes pour soutenir la Cause et servir le culte. Son franc-parler lui attira des remontrances auprès des autorités ecclésiastiques (1593-1607). De nombreuses villes tentèrent d’attirer ses services, mais Genève sut le retenir. Il accomplit une vaste œuvre d’humaniste, traduisant Plutarque, Juste Lipse, Xénophon. Il rédigea un commentaire de la Sepmaine de Du Bartas, qui, par son audience et l’autorité qu’on lui accorda à l’époque, connut de nombreuses rééditions. Il écrivit aussi des textes historiques, participa à une traduction française de la Bible, et composa des ouvrages théologiques. Ces derniers lui valurent l’estime de ses contemporains, notamment d’Aubigné. D’après O. Pot, S. Goulart aurait hérité de Th. de Bèze du « projet d’une poétique protestante », et sa contribution à la préface du Spiegel…, encyclopédie en vers de G. Fabri, laisserait entrevoir le dessein de fonder une Académie littéraire protestante qui s’étendrait sur l’Europe du Nord calviniste. Mais s’il n’a pas réalisé ce projet du moins, de la réunion et de la publication des Mémoires de Charles IX à ceux dits de la Ligue, a-t-il su donner l’immense mesure de son talent de propagandiste et de journaliste engagé avant l’heure.

Précieux et bel exemplaire relié en maroquin rouge aux armes de Madame de Pompadour.

« Tout a été dit sur Madame de Pompadour née en 1721, mais l’influence qu’elle exerça sur son époque, au double point de vue de 1’art, qu’elle encouragea, et des lettres, dont elle se fit la protectrice, est si considérable, le goût éclairé et délicat qu’elle manifesta pour les livres a si bien marqué sa place au milieu des grands amateurs des siècles passés, que nous ne pouvons nous dispenser de lui consacrer quelques lignes, ne fût-ce que pour mieux mettre en relief les principales richesses de sa belle bibliothèque, aujourd’hui dispersée.

Au point de vue de l’art, elle exerça sur son époque une influence décisive : «  Elle a été l’inspiratrice du goût et de l’art pendant ce qu’elle appelait « son règne », dit le baron Roger Portalis, dans son joli livre sur les Dessinateurs d’illustrations au dix-huitième siècle. « C’est sous son influence, on peut le dire, et sous l’inspiration de son goût, que Carle Vanloo et Boucher ont peint, que Bouchardon, Coustou, Falconnet et Pigalle ont sculpté leurs marbres ; que Cochin et Eisen ont dessiné, que Guay a creusé ses pierres fines, et chacune des œuvres de ces artistes portent le cachet Pompadour ».

Précieux exemplaire provenant des bibliothèques Robert Hoe (ex libris, lot 306 du catalogue de la vente de la bibliothèque. Part III. 1912) et R.S. Turner (ex-libris).

Il fut vendu au prix considérable de 44 livres à la vente de la marquise (n°2759) contre 2 livres seulement pour le numéro précédant n°2758. Histoire de la Ligue, par Louis Maimbourg, Paris, Cramoisy, 1686, in-4.

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