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Honoré Gabriel Riquetti comte de Mirabeau
Histoire secrète de la cour de Berlin,
1789.

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Description

Édition originale de cet écrit de Mirabeau qui fit scandale
et qui sera condamné à être brûlé.

Exceptionnel exemplaire enrichi d’un rarissime
envoi de l’auteur à Calonne
ministre des finances de Louis XVI
remercié par le roi en 1787 et exilé à Londres.

Les envois de Mirabeau sont très rares et introuvables
sur cet ouvrage condamné
dont l’auteur niait la paternité.


 

 Mirabeau, Gabriel Honoré Victor Riquetti, comte de. Histoire secrète de la cour de Berlin, ou correspondance D’un Voyageur François, depuis le 5 Juillet 1786 jusqu’au 19 Janvier 1787. Ouvrage posthume.
S.l., 1789.

Suivi de : Correspondance pour servir de suite à l’Histoire secrète de la cour de Berlin.
Postdam, 1789.

2 tomes reliés en 2 volumes in-8 de : I/(2) f., XVII, 318 pp. ; II/ (2) ff., 376 pp., 102 pp.
Veau raciné, roulette dorée encadrant les plats, dos lisse richement orné, pièces de titre en maroquin rouge, de tomaison en maroquin vert, coupes décorées. Reliure ancienne.

196 X 121 mm.

Édition originale de ce livre qui fit scandale, condamné par arrêt du 10 février 1789 à être lacéré et brûlé par la main du bourreau.
Monglond, I, 496 ; Martin-W, 24476 ; Hayn-G, I, 296 ; Peignot, Dictionnaires des livres condamnés au feu, I, 322 ; Barbier, II, 8289 ; Paul Jammes, Le bûcher bibliographique, n° 571.

Exceptionnel exemplaire enrichi d’un envoi de la main de Mirabeau à Charles-Alexandre Calonne.

« Ce libelle a été brûlé par la main du bourreau : il provoqua des plaintes très-vives contre l’auteur qui en fit une espèce de désaveu, au moins quant à la publicité et à la forme » (Peignot).

« L’empereur Joseph II, le roi de Prusse, et surtout le prince Henri, qui se trouvait alors à Paris, se trouvaient fort maltraités dans cette production. Louis XVI crut devoir une satisfaction au corps diplomatique et ce libelle fut condamné par le Parlement à être brûlé par la main du bourreau » (Quérard, VI, 158).
Caillet (7588) précise que l’ouvrage contient des révélations fort curieuses sur la franc-maçonnerie au XVIIIe siècle.

Mirabeau (1749-1791) obtient, grâce à Calonne, une mission secrète en Prusse. Dans une correspondance chiffrée, il raconte à l’abbé de Périgord (futur Talleyrand) les intrigues de la cour de Prusse. Elle sera publiée sous le titre d’Histoire de la cour de Berlin et fera scandale. Talleyrand transmettait les lettres au roi Louis XVI friand de ce genre de littérature.
Quand Mirabeau revient en France, le mouvement révolutionnaire vient de commencer. Il y participe aussitôt. Rejeté par la noblesse, il se présente aux élections et est élu par le Tiers Etat à la fois à Marseille et à Aix, pour laquelle il optera. A cette époque il fonde le Journal des Etats-Généraux. Mirabeau réclamera avec insistance la convocation de ces derniers. Il a contre lui la cour, les ministres, la noblesse et le clergé. Sa tâche s’annonce difficile. Mirabeau est pourtant un des rares députés à posséder un plan et une méthode, sans compter ses dons exceptionnels d’orateur. Il fera son devoir avec passion, par génie.

« Mirabeau relégué en Prusse avec une mission secrète laissa dans cet ouvrage un monument curieux de son séjour à la cour du grand Frédéric.  Les derniers moments de Frédéric y sont retracés d’une manière vive et piquante, et tous les portraits que Mirabeau essaie de peindre sont frappés de main de maître. Voici quelques réflexions mises en tête de la préface de l’édition de 1821 par M. Brissot-Thivars : « Le parlement reçut ordre de poursuivre : il atteignit le livre ; l’auteur disparut sous le voile de l’anonyme et la ville s’égaya de la mauvaise humeur de la cour. Les états-généraux étaient convoqués ; la noblesse repoussa Mirabeau, le tiers-état l’accueillit ; et les privilégiés prodiguèrent les injures à l’auteur de l’Histoire secrète » » (Mérilhou).

Le précieux exemplaire de Calonne ministre des finances du roi Louis XVI déchu en 1787 enrichi d’un rarissime envoi de Mirabeau.

Charles-Alexandre de Calonne (1734-1802) successivement avocat général au Conseil d’Artois, procureur général au Parlement de Douai, maître des requêtes, intendant de la généralité de Metz de 1766 à 1778, puis de Flandre et d’Artois, fut appelé au ministère comme contrôleur général des finances en novembre 1783, avec le titre de ministre d’Etat et fut nommé grand trésorier des ordres du roi en juin 1785 ; à la suite de la convocation de l’Assemblée des notables, en 1787 nécessitée par l’état lamentable des finances, il dut quitter le ministère et fut exilé en Lorraine. Il passa ensuite en Angleterre, revint en France en 1802.

Les envois de Mirabeau sont très rares et introuvables sur cet ouvrage condamné dont l’auteur niait la paternité.

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