Description
« One of the greatest of all photobooks » (Parr & Badger).
Edition originale d’Images à la sauvette d’Henri Cartier-Bresson.
126 photographies de l’artiste.
Précieux exemplaire enrichi d’un envoi signé du photographe à Monsieur d’Astier de la Vigerie, grand résistant pendant la seconde Guerre mondiale et son épouse.
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In-folio de 154 pp, cartonnage bradel de l’éditeur, couverture de Henri Matisse légèrement brunie, dos passé.
360 X 270 mm.
Edition originale 126 photographies exécutées entre 1930 et 1950, reproduites en héliogravure en simple et double page et accompagnées d’un texte et des légendes de l’auteur. Imprimé par Draeger.
Sinibaldi/Couturier, 99 ; Roth, 134-1 ; Parr-Badger, I, 208-209 ; Auer, p.343; The Book of 101 Books, p.154.
Exemplaire enrichi d’un envoi signé du photographe à Monsieur et Madame d’Astier de la Vigerie.
Images à la sauvette (The Decisive Moment en version américaine) est l’un des plus grands livres de photographies jamais publié.
Sorti en 1952 aux éditions Verve, à l’initiative de Tériade, il regroupe les photographies réalisées par Henri Cartier-Bresson durant les vingt premières années de sa carrière. C’est une monographie du meilleur de l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson, publiée chez un éditeur d’art, avec une couverture originale de Matisse.
« Strictly speaking a monograph of Cartier-Bresson s best work, but it has overriding unifying factors that elevate it into one of the greatest of all photobooks . » (Parr/Badger).
« Les magazines finissent par faire des cornets à frites. Les livres demeurent » (Henri Cartier-Bresson).
« Il n’y a rien en ce monde qui n’ait un moment décisif » (Cardinal de Retz).
C’est aussi une large présentation de son art, où est forgée cette notion de « moment décisif » qui donnera son titre à l’édition américaine de l’ouvrage : le moment où tous les éléments s’assemblent pour produire une image, non pas le sommet d’une action, mais un sommet émotionnel et formel, comme l’illustre la célèbre photographie d’un homme sautant au-dessus d’une flaque sur le pont de l’Europe avec en fond la gare St Lazare. Ce livre demeure une référence incontournable pour un grand nombre de photographes.
Cartier-Bresson revolutionized photography. His « Images à la Sauvette is one of the greatest of all photobooks. » Containing 126 finely screened photogravures, it brings together many of his finest images and also possesses distinctive « unifying factors that elevate it into a great photobook. The first is the concept of the decisive moment itself, which defines the elegance of Cartier-Bresson s imagery No one achieved it more often or better, but allied with it was Cartier-Bresson s thoroughly clear-eyed view of the world astute, non-sentimental, beautiful, profound » (Parr & Badger I:208). « One of the most important and influential photographers of this century » (Blodgett, 96), his vision « of the decisive moment is one of the most enduring in photographic literature, and no one has articulated it better than its coiner, Henri Cartier-Bresson » (Roth, 134).
Précieux exemplaire enrichi d’un envoi de Cartier-Bresson à Emmanuel d’Astier de la Vigerie et à son épouse.
Co-fondateur du mouvement Libération-Sud, Emmanuel d’Astier de la Vigerie effectue une mission à Londres en mai 1942 au cours de laquelle il rencontre le général de Gaulle. Envoyé en mission à Washington, en juin 1942, il est chargé de négocier auprès de Roosevelt la reconnaissance de la France libre. En novembre 1942, après un deuxième voyage à Londres, il regagne la France avec Henri Frenay et est désigné pour siéger au Comité de coordination des Mouvements de Résistance qui devient, en janvier 1943, le Directoire des Mouvements unis de Résistance (MUR) dont il est le commissaire aux affaires politiques. De retour à Londres en octobre 1943, il prend les fonctions de commissaire à l’Intérieur du Comité français de la Libération nationale (CFLN) à Alger à partir de novembre 1943. A partir de la création du Gouvernement provisoire de la République française en juin 1944, Emmanuel d’Astier devient ministre de l’Intérieur. Il débarque en France en juillet 1944. Elu député d’Ille-et-Vilaine avec le soutien du Parti communiste de 1946 à 1958. Prix Lénine de la Paix 1957. Il fonde le quotidien Libération puis en 1966. Son dernier coup d’éclat – posthume -aura été sa participation au film de Marcel Ophuls Le Chagrin et la Pitié, sorti en 1969, où il affirmait que ses camarades résistants et lui étaient des « ratés ». Ultime pied de nez à un conformisme qu’il abhorrait.