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Du Peschier
La comédie des comédies,
1629.

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Description

Rarissime édition originale de « La Comédie des Comédies », violente satyre contre Guez de Balzac (1597-1654) qui connut un vif succès auprès de l’élite de l’ancien Régime.

Superbe exemplaire relié en maroquin rouge aux armes du roi Louis XIV.

De la bibliothèque de l’écrivain protégé de Madame de Pompadour, Charles-Simon Favart (1710-1792).

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Du Peschier, Louis. [Barry, René]. La comédie des comédies, traduite d’italien en langage de l’Orateur François par le Sieur du Pechier.

Paris, Nicolas La Coste, pour l’Autheur, 1629.

In-12 de (1) f. bl., (3) ff., 198 pp.

Maroquin rouge, guirlande dorée autour des plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs finement orné, coupes décorées, roulette intérieur dorée, tranches rouges. Reliure de l’époque réalisée vers 1690 pour le roi Louis XIV.

161 x 96 mm.

Rare édition originale de cette puissante satire contre Guez de Balzac, louée par les grands du Royaume.

Goujet, I, 353-357, II, 251-252 ;  Cioranescu, 10138.

Précieux et superbe exemplaire relié en maroquin rouge aux armes du roi Louis XIV, passé ensuite dans la bibliothèque de l’auteur Charles-Simon Favart (1710-1792), protégé de Madame de Pompadour.

« Première édition, rare, de cette comédie qui fit scandale et qui n’en eut que plus de vogue, car c’était une satire contre Balzac, dont Du Peschier emprunte les phrases les plus ampoulées pour les tourner en ridicule. Il ne faut donc pas chercher un original italien qui n’a jamais existé. « Cette pièce, dit l’auteur, représente naïvement une histoire qui s’est passée il y a quelques temps entre des personnes assez remarquables…». Il y a une contrefaçon de cette édition : Paris, jouxte la copie, 1629, in-8 de 36 p. »

(Catalogue de la Bibliothèque Dramatique de Monsieur de Soleinne, Paris, 1843).

L’exemplaire de Soleinne était relié en veau aux armes de Madame de Pompadour et l’édition était déjà décrite comme « rare » en 1843.

« L’éclatant succès des Lettres de Monsieur de Balzac (1624), grossies et rangées en quatre livres sous le titre d’œuvres (1627) placées sous le patronage de Richelieu, suscita une violente querelle dénonçant ses larcins et sottises comme un style « extravagant ». Cavalier piaffant, Balzac sacrifie en effet à « la vertu héroïque » ; « orateur » ; « épistolier », il fait de ces lettres adressées à l’élite mondaine un plaidoyer politique accommodé aux objectifs de Richelieu, le roman d’une « conversion » accordant la pensée augustinienne au réalisme politique, un « roman comique » où la veine satirique laisse aussi place à la pastorale. Descartes le félicitera de la généreuse liberté « qu’il montre dans ses jugements sur les Grands et sur soi », et aussi d’avoir su joindre « la force et la majesté des anciens à l’élégance et à l’ornement des Modernes ». L’Apologie pour Monsieur de Balzac (1627), où l’on reconnaît derrière F. Ogier la main de Balzac lui-même, s’appuie sur les théoriciens de la rhétorique antique pour justifier ses prétentions et définir un humanisme mondain soucieux de pureté, de rythme et d’harmonie, alliant « la grâce et la douceur » à la majesté et à la force, et mettant en lumière « un homme de bien qui sait bien dire ».

Précieux et très bel exemplaire relié en maroquin du XVIIème siècle aux armes du roi Louis XIV.

Cette originale fut recherchée sous l’Ancien Régime et Madame de Pompadour fit relier son exemplaire à ses armes.

Au XVIIIE siècle, le présent exemplaire devint la propriété de l’écrivain Charles-Simon Favart (1710-1792) ; il porte son ex-libris manuscrit.

Poète et librettiste français, Favart débute dans un style inspiré de Virgile, puis écrit des comédies et des parodies mêlées de vaudevilles, comme Les Jumelles et La Chercheuse d’esprit, données en 1734 et en 1741. Parmi ses livrets, on peut citer Bastien et Bastienne (1753), plus tard mis en musique par Mozart ; Les Trois Sultanes, mis en musique par Gibert en 1761, et pour lequel, en 1777, Haydn écrira une musique de scène à l’origine de sa symphonie n° 63 (La Roxolane) ; Annette et Lubin. Après avoir suivi aux armées le maréchal de Saxe, il est nommé, par la faveur de la marquise de Pompadour, directeur de l’Opéra-Comique en 1757.

Aucun exemplaire n’est répertorié sur le marché public depuis le début des relevés, il y a plus de 35 ans (ABPC).

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