Description
« Un des chefs-d’œuvre de la prose française moderne » (En Français dans le texte, n° 323).
Exemplaire enrichi d’un envoi de Paul Valéry à l’éditeur et libraire Ronald Davis
et d’une lettre à Paul Léautaud.
Rare réunion de l’originale, de la première anglaise et de la préface de Paul Valéry en originale.
Exemplaires enrichis d’un envoi autographe de Paul Valéry.
1/Valéry, Paul. La Soirée avec monsieur Teste.
Paris, Bonvalot-Jouve, 1906.
Grand in-8, veau rouge, dos lisse avec titre doré en long, large filet à froid en encadrement intérieur, gardes de papier doré, couvertures et dos conservés, dos légèrement passé et frotté. (Gruel).
250 X 158 mm.
Rare édition originale tirée à part, à petit nombre et hors commerce, du texte paru une première fois dans Le Centaure en 1896, puis repris dans Vers et prose (1906, tome VI).
Exemplaire enrichi d’un envoi autographe signé à l’éditeur et libraire Ronald Davis :
« Exemplaire unique de ce tirage à part, le reste de ce tirage ayant été totalement détruit.
À Ronald Davis
bien cordialement
Paul Valéry« .
ainsi que d’une lettre à Paul Léautaud.
Curieuse lettre autographe signée « Odette V. » à Paul Léautaud, rédigée dans une orthographe fantaisiste, [22 avril 1899] (une page in-12, avec le rare timbre de Monsieur Teste « la bêtise n’est pas mon fort » et enveloppe à l’adresse de Léautaud rue Jacob ; montée sur onglet en tête du volume) :
Ayant jugé trop élevé le devis pour le tirage de cette plaquette, Paul Valéry ne souhaita pas donner suite, ce qui explique la teneur de son envoi, ignorant alors qu’il subsistait d’autres exemplaires, écoulés sans son accord par Camille Bloch (dont un figura dans la vente Pierre Louÿs, en 1926, avec la mention « de toute rareté »).
Provenance : Ronald Davis (envoi et ex-libris) ; Docteur Jean-François Lemaire (ex-libris).
2/Valéry, Paul. An evening with Mr. Teste translated by Ronald Davis. Avec une preface inédite de l’auteur.
Paris, Ronald Davis, 1925.
In-8 de 56 pp. broché, couverture imprimée.
195 X 130 mm.
Edition originale de la préface de l’auteur et de cette traduction par Ronald Davis.
L’un des 200 exemplaires sur vergé, après 8 Japon ; il porte le n°43.
Exemplaire enrichi d’un double envoi autographe de l’auteur et de Ronald Davis à Paul Souday.
Il collabore à de nombreuses revues, dont la Grande Revue et la Revue de Paris. Entré au journal Le Temps en 1892, il y est chargé de la critique littéraire de 1912 à 1929. Il est l’auteur d’une biographie de Marcel Proust, dont il a reconnu très tôt le talent et d’une série de portraits de philosophes et d’écrivains. Persuadé, comme il l’écrit, qu’un homme noir ne pouvait avoir du génie, Il fut l’un des adversaires les plus résolus du choix de remettre le Goncourt 1921 à René Maran.
Roger Martin du Gard lui doit le lancement de son premier roman d’importance, Jean Barois. Il le raconte en ces termes, qui donnent une idée de l’autorité de Paul Souday : « La critique s’est montrée plus réticente : ce gros bouquin dialogué étonnait, mais ne plaisait guère. C’est seulement quelques mois après la parution, que Paul Souday, l’arbitre officiel des lettres, le redouté mentor du Temps, s’est occupé de moi. Son article était d’ailleurs tout farci de reproches : il me chicanait longuement sur mes imparfaits du subjonctif… Cependant, il me consacrait cinq colonnes de son feuilleton hebdomadaire. Alors, à sa suite, dans les grands quotidiens, puis dans les revues, les critiques attitrés se sont crus tenus de signaler, non sans de prudentes réserves, mon livre à la curiosité des lecteurs… En somme, la partie était gagnée ! »
En 1927, André Gide n’apprécie pas son avis sur Britannicus paru dans la Revue de Paris du 1er août. Gide écrit : « […] Il ne consent à voir dans cette pièce admirable, ni lyrisme, ni pensée – un peu agaçant chez celui qui ne peut supporter à l’égard de Hugo, voire de Gautier, la moindre restriction ».
3/Valéry, Paul. Broderies de Marie Monnier.
Paris, Galerie E. Druet, 1924.
In-12. Broché.
Préface du catalogue édité pour la Maison des Amis des Livres à 140 exemplaires, l’un des 15 sur Japon. 142 x 114 mm.
Référence : G. Karaïskakis et F. Chapon. Bibliographie des œuvres de Paul Valéry, n° 7 et 38 ; Paul Valéry. Exposition du Centenaire, 1971, n° 477 et n° 78 (pour la lettre à Léautaud).