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Boccace
Le Décameron,
1548.

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Description

“The Decameron is very much a human comedy” (James Mustich).

Le Décaméron conservé dans sa reliure de l’époque.

De la bibliothèque du Prince de Liechtenstein, avec ex-libris.

Paris, Estienne Roffet, 1548.


 

Boccace. Le Décameron de Messire Iehan Boccace Florentin, nouvellement traduict d’Italien en Françoys par Maistre AntHoine Le Maçon conseiller du Roy, & tresorier de l’extraordinaire de ses guerres.
Paris, Estienne Roffet, 1548.

In-8 de (16) ff., 359 ff.
Veau brun, double encadrement de filets à froid sur les plats, fleurons dorés aux angles et motif à froid au centre, dos à nerfs orné de fleurons dorés et à froid.  Reliure de l’époque.

166 x 106 mm.

Rare seconde édition de l’illustre traduction du Décaméron faite par Le Maçon à la demande de la reine de Navarre, l’un des livres majeurs de la Renaissance française.
Brunet, I, 1006 ; Brun, 136.

L’illustration se compose d’un bel encadrement de titre décoré d’enroulements et de rinceaux et d’une suite de 10 très belles gravures à pleine page attribuées à Étienne Delaune.

La version française du Décaméron diffusée pendant toute la première moitié du XVIe siècle sous le titre de Caméron fait l’objet de critiques sévères dans la traduction nouvelle que donne, en 1545, le trésorier de l’extraordinaire des guerres du roi, Antoine Le Maçon. Dans sa dédicace à Marguerite de Navarre, le traducteur s’en prend à ceux qui avant lui « se sont voulu mesler de le traduire » et ont « si tresmal besogné qu’il n’est pas possible de plus ». Marguerite de Navarre, commanditaire et dédicataire de ce Décaméron « nouvellement traduit », publié à Paris au moment où elle-même entreprend une nouvelle étape d’élaboration de son Heptaméron, partageait certainement la réprobation du traducteur. Elle était trop impliquée dans ka publication de ce Décaméron nouveau, explicitement destiné à remplacer la traduction ancienne, pour ne pas souscrire à ce jugement, et tout porte à croire que c’est la qualité médiocre de la traduction existante qui a motivé sa demande.

De fait, le Caméron commettait cette impiété de ne pas restituer fidèlement le texte de Boccace dont les qualités stylistiques et le ton raffiné étaient désormais célèbres à la cour de France «  (Nora Viet, Caméron, Décaméron, Heptaméron, la genèse de l’Heptaméron au miroir des traductions françaises de Boccace).

« The storytelling of Boccaccio’s Decameron takes place under a fierce deadline, as in another fabled compendium of tales, the Arabian Nights. While the princess Shahrazad spins her nightly enchantments to avoid the fatal violence of King Shahryar, the Florentine aristocrats – seven women and three men- who narrate the one hundred stories of The Decameron fashion a more relaxed but no less desperate response to gruesome terror. Fleeing their native city to escape the ravage of the Black Death (the bubonic plague that claimed the lives of more than half of Florence’s denizens in the middle of the fourteenth century), Boccaccio’s elegant evacuees have retreated to a villa in the countryside. They devote their minds to a round-robin of story, telling one tale apiece on each of ten nights devoted to diversion. Many of the narratives in The Decameron are famously, and scandalously, ribald, and life-affirming for their avowal of the pleasures of the flesh. The vitality of Boccaccio’s writing exhibits for the first time in prose the literary vigor of the Italian vernacular, roughly three decades after Dante had done the same in poetry. Interestingly, it was Boccaccio who appended the adjective divina to the work Dante himself called merely la commedia. The Decameron, in contrast, is very much a human comedy. Where Dante articulates medieval ideals, encompassing both sin and love in a theological vision calibrated in one hundred carefully wrought verse cantos, Boccaccio celebrates, in one hundred prose narratives, the more worldly urges – mercantile, calculating, erotic – of the dawning Renaissance, unashamedly rescuing sin from hell and love from heaven” (J. Mustich, 1000 Books to read before you die, A life-changing list).

Exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque.

Provenance : bibliothèque du Prince de Liechtenstein.

Il s’agit très certainement de Charles Eusèbe de Liechtenstein (Karl Eusebius von Liechtenstein) (1611-1684) deuxième prince de Liechtenstein. Fils de Charles Ier, il a hérité du titre en 1627. De 1639 à 1641, il a été capitaine en chef de la Haute et la Basse-Silésie. Il épouse Johanna Beatrix, comtesse de Dietrichstein-Nikolsburg et fut un très grand collectionneur d’art.

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