Description
Rare édition bilingue illustrée de Molière
« plus complète que celle de 1732 » (Brunet).
Bel exemplaire conservé dans sa séduisante reliure
en maroquin olive bronze de l’époque.
Molière, The Works of Moliere, French and English. In ten volumes.
London, John Watts, 1739
10 volumes in-12 de: I/(8) ff., XXXI, (2) pp. de table, 335 pp. dont 2 gravures, (1) f. pour le portrait ; II/ (2) ff., 369 pp. dont 2 gravures ; III/ (2) ff., 395 pp. dont 4 gravures ; IV/ (2) ff., 371 pp. dont 3 gravures ; V/ (2) ff., 355 pp. dont 3 gravures ; VI/ (2) ff., 323 pp. dont 3 gravures ; VII/ (2) ff., 359 pp. dont 3 gravures ; VIII/ (2) ff., 315 pp. dont 3 gravures ; IX/ (2) ff., 357 pp. dont 3 gravures ; X/ (2) ff., 371pp. dont 3 gravures.
Plein maroquin olive, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque.
172 x 93 mm.
Belle et rare édition bilingue illustrée de Molière « plus complète que celle de 1732 » (Brunet).
« Réimpression de l’édition de 1732 avec l’addition de 15 pièces qui n’étaient pas encore traduites ; elle contient, de plus, une nouvelle notice biographique et des dédicaces différentes. » (P. Lacroix).
L’illustration se compose d’un portrait par Pierre Mignard gravé par Gérard Vander Gucht et de 29 figures de L. Rysbeck, François Boucher, William Hogarth, Charles Antoine Coypel, Hambleton, Dandrige et G. vander Gucht gravées sur cuivre par Vander Gucht et Pierre Foudrinier.
Lacroix, 644 ; P. L. Jacob, 122 ; Brunet, III, 1802 ; Graesse, Trésor de livres rares et précieux, III, 564 ; Cohen, 714 ; Sander, 1369 ; Lowndes, VI, 1582 ; P. Mesnard, Notice biographique, A/ Œuvres de Molière, pp.110-111.
« Les illustrations de Boucher avaient d’abord le mérite de rafraîchir l’intérêt des pièces de Molière en les traitant comme des œuvres contemporaines. » (G. Brunel).
« In 1732 we find the pencil of Hogarth employed for the benefit of his ingenious and witty friend, Henry Fielding in Moliere, the Works. » (J. Nichols).
« Les dessins de Coypel pour les principales comédies de Molière sont plein de grâce et d’expression, sans parler de l’intérêt tout particulier qu’ils présentent sous le rapport du costume.
De tous les artistes qui ont voulu interpréter Molière, il n’en est peut-être aucun qui ait mieux gouté la saveur du comique français. » (R. de Portalis).
« La réimpression des pièces choisies pour le recueil de 1732 a été augmentée dans cette édition des comédies suivantes : le « Dépit amoureux » (The Amorous quarrel), « Dom Garcia de Navarre », « la « Critique de l’Ecole des femmes » (the school for wives critic’s), « L’Impromptu de Versailles », « Dom Juan » (Dom John or the Feast of the statue), « l’ Amour médecin » (Love’s the best doctor), « les Amants magnifiques », « Psyché », « les Femmes savantes », « les Fourberies de Scapin », « Mélicerte », « la Comtesse d’Escarbagnas », « la Princesse d’Elide ».
Le tout a été publié d’après l’édition de 1734, c’est-à-dire que le texte français qui a été mis en regard de la traduction et qui a été suivi pour celle-ci est le texte de 1682 après les cartons.
Les Mémoires de la Serre sur la vie et les ouvrages de Molière ont été donnés, original et traduction, au-devant du tome Ier ; et pour compléter la suite des estampes de 1732, Van der Gucht en a gravé 9 autres, réduites d’après celles que Boucher avait composées pour la grande édition française ; le même graveur en a ajouté une d’après Charles Coypel, une encore de sa composition, et P. Fourdrinier deux d’après Boucher. La dédicace générale n’est plus adressée à la reine (elle était morte en novembre 1737) mais au prince et à la princesse de Galles. » (P. Mesnard).
Le XVIIIème siècle est marqué par la fascination des Britanniques pour Paris.
Grimarest, le biographe de Molière, affirme qu’au XVIIIe siècle la langue française qui jouit de l’universalité dont jouissait le latin au Moyen Age, est devenue la langue universelle.
D’où l’importance de cette édition bilingue recherchée.
Bel exemplaire conservé dans sa séduisante reliure en maroquin olive bronze de l’époque.
Provenance : Ex-libris armorié « MB ».
Rare édition : Nos recherches effectuées dans les Institutions publiques nationales nous ont permis de découvrir que seule la Bnf semble posséder un exemplaire de cette édition bilingue des Œuvres de Molière.