Description
Les Essais de Montaigne de 1659.
« Les beaux exemplaires de cette édition sont rares
et se vendent un prix considérable » (A.S. Louis Bérard).
Bel exemplaire, grand de marges,
conservé dans sa séduisante reliure en maroquin bleu nuit de l’époque.
Montaigne, Michel de. Les Essais de Michel, Seigneur de Montaigne. Nouvelle édition exactement purgée des défauts des précédentes, selon le vray original : Et enrichie & augmentée aux marges du nom des Autheurs qui y sont cités, & de la Version de leurs passages ; Avec des observations très importantes & nécessaires pour le soulagement du lecteur…
Amsterdam, Antoine Michiels, 1659.
3 volumes in-12 de: I/ (26) ff., 468 pp. II/ (2) ff., 708 pp.( deux ff. du tome II ont été reliés dans le tome I); III/ (2) ff., 510 pp., (39) ff.
Maroquin bleu nuit, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de caissons dorés, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.
153 x 87 mm.
« Jolie édition très recherchée » (Tchemerzine) « bien imprimée et recherchée des amateurs » (Rahir).
« Elle est digne par sa belle exécution de prendre place dans la collection elzévirienne » (Willems).
« Elle est améliorée d’une table analytique générale des matières placée à la fin du 3e volume » (Brunet).
Édition ornée d’un frontispice gravé en taille-douce par Clouwet avec le portrait de Montaigne.
Tchemerzine, IV, 904-905; Brunet, III, 1837-1838 ; Sayce & Maskell, n°33, pp.158-1162 ; Willems, n°1982 ; Rahir, Bibliothèque de l’amateur, 549 ; Graesse, Trésor de livres rares et précieux, IV, p.580 ; Bulletin Morgand et Fatout, 4192 ; Destailleur, n°757 ; Catalogue Ruble, n°65 ; En français dans le texte, 73 ; PMM, 95 ; A. S. Louis Bérard, Essai sur les éditions des Elzévirs, p.206.
On trouve en marge les noms des auteurs cités et des notes qui facilitent l’intelligence du texte.
« Songez au vrai livre, au grand livre intitulé : les Essais de Michel de Montaigne, ah ! les Essais de Montaigne (il y a l’édition originale de Bordeaux 1580, mais elle ne contient que les deux premiers livres). Il faut vous procurer le Montaigne d’Amsterdam, 1659, de l’édition elzévirienne. »
(Charles Du Bus, Paul Chéron, Gazette des Beaux-Arts, Janvier-Février-Mars 1860, p.97)
Les amateurs ont de tout temps recherché et brillamment fait relier cette jolie édition.
« Ils paient fort cher ces trois volumes lorsqu’ils sont bien conservés et grands de marges » (Willems).
« Les beaux exemplaires de cette édition sont rares et se vendent un prix considérable » (A. S. Louis Bérard, Essai sur les elzévirs, p.206).
« Les exemplaires ordinaires de ce livre ne se payent guère que de 24 à 36 F, selon la reliure : mais ceux qui conservent de grandes marges (de 150 à 160 mm) sont beaucoup plus chers ; en maroquin ancien, reliure signée de Padeloup, mais un peu court (h. 142 mm) 1650 F au catalogue Morgand et Fatout de janvier 1877 ; en maroquin de Padeloup aux insignes de Longepierre, c’est-à-dire avec la Toison d’or sur le dos et sur les plats (155 mm), charmant livre d’une pureté admirable, 5 100 F à la vente Benzon de 1875 ; c’était un bijou et il a été payé au poids de l’or » (Brunet et Deschamps).
Bel exemplaire, grand de marges (150 mm) conservé dans son séduisant maroquin bleu nuit ancien.
Provenance : Bibliothèque Edward Vernon Utterson, avec ex-libris.