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Ambrosius
Opera,
1492.

35, 000 

Description

Edition originale – la seule incunable – des Œuvres de Saint Ambroise (340 – 397 ap. J. –C.) l’un des plus illustres pères de l’Église illustré par le « Meister des Haintz ».

Superbe exemplaire à très grandes marges en belle reliure en peau de truie de l’époque, fermoirs conservés.*

 

Ambrosius. Opera.

Basel, Johann Amerbach, 1492.

3 volumes in-folio. 1/ Ia Auctor operum sequentium. [Woodcut.] 1b Librorum sancti Ambrosij episcopi Basilee impressorū preuia annotatio. 2a Praestanti uiro dno Ioàni de Amerbach in artib9 liberalib9 Parisiensi magistro : Frater Ioànes de lapide…3b. Operu sancti Ambrosij pars prima. 268a. col. 2, fin : Sancti Ambrosij episcopi oratio secunda ad misse celebration preparativa : explicit. II/ Ia. Operū sancti Ambrosij pars secūda. Opus primū. Expositio sancti Ambrosij in psalmum Beati immaculati per xxij sermones distincta Operum. Colophon : Expositionis sancti Ambrosij in euangeliū Pm lucam liber decimus explicit. 175a Ambrosius super epistolas pauli. 302a. Colophon : Explicit explanatio sancti Ambrosij episcopi in epistolam beati pauli ad Philemonem. III/ 1a Operū sancti Ambrosij pars tertia. Colophon : Præclarissimū opus epistolarū disertissimi uiri : sancti Ambrosij episcopi: elegātissimo stilo conscriptarū: ad laudem dei in urbe Basiliensium per magistrū Iohannem de Amerbach impressum: Anno salutiferi uirginalis partus nonagesimosecūdo supra millesimum quater centesimū: Foeliciter finitum est. 95a. Libri Ambrosij de [{] Fide ad Gratianū  Spiritusancto Et cetera. 197a. Libri amb. de [{] uirginibus uiduis etcetera. 237a Sermones sancti Ambrosij Episcopi Mediolanensis. 279b. Colophon: Explicitū est opus sermonū beati Ambrosij epi Mediolanensis: Basilee ₽ magistrū Iohannem de Amerbach: Anno salutiferi virginalis partus nonagesimosecundo supra millesimum quater centesimum. 280a. Annotatio principalium dicto. … 282a. col. 2, fin: Explicite sunt annotations.

Woodcut on Vol I, Ia, of S. Ambrose writing. Rubricated in red, initials in red and blue. Bound in richly blindstamped contem. Pigskin over wooden boards with two clasps each, vol. 1 made by master Jakob Spindler of Basel.

Volume I : 312 x 218 mm (BM : 309 x 214 mm)

Volume II : 315 x 220 mm (BM : 296 x 212 mm)

Volume III : 313 x 219 mm (BM : 290 x 201 mm)

Only incunabula edition of Ambrosius’opera.

Hain-C. 896 ; GW 1599 ; BMC III, 753 ; Goff A-551 ; Hieronymus, Oberrheinische Buchillustr. I, 91 ; Meder 220.

Edition originale, la seule incunable, des Œuvres de Saint Ambroise, l’un des plus illustres Pères de l’Église latine, né à Trèves en 340, mort en 397.

Il était fils d’un des préfets romains de la Gaule ; lui-même entra jeune dans les charges et devint consul et gouverneur de la Ligurie et de l’Émilie, dont Milan était la capitale. Pénétré des idées chrétiennes, sans avoir encore reçu le baptême, il les appliqua à l’administration de sa province, modéra la rigueur des lois romaines, et gouverna non en proconsul, mais en évêque, c’est-à-dire avec l’équité et la mansuétude évangélique. Milan était alors divisé entre l’arianisme et la foi de Nicée. A la mort de l’archevêque Auxence (374), les deux partis, prêts à ensanglanter la ville en se disputant l’élection d’un nouveau pasteur, se réunirent dans un vote unanime en faveur du magistrat civil dont ils avaient pu apprécier la douceur, l’impartialité et les vertus. Ce vœu, cette inspiration se manifesta par l’acclamation de tout le peuple : « Ambroise évêque ! » « qu’un enfant avait, dit-on, prononcé le premier ». Ambroise, après une longue résistance, dut accepter le fardeau de l’épiscopat. Il fut en quelques jours ordonné, puis sacré évêque, et bientôt il montra par ses vertus combien il était digne de ces augustes fonctions, dont sa modestie avait redouté l’éclat. Il disposa de ses biens en faveur de l’église et des pauvres, s’affranchit de toute préoccupation mondaine, se plongea dans l’étude des lettres sacrées, et consacra ses nuits et ses jours aux devoirs de son saint ministère.

Saint Augustin, qui lui dut sa conversion et qui reçut de lui le baptême, nous le dépeint comme le plus beau modèle de cet épiscopat chrétien qui  était en quelque sorte la seule magistrature vraiment digne de ce nom, dans ces temps de violence et de barbarie. Aussi jouissait-il d’une immense autorité morale, qui éclata surtout dans sa lutte contre l’arianisme, que protégeaient l’impératrice Justine et son fils, le jeune Valentinien. Sommé de livrer son église aux sectaires, menacé de mort, il résista avec tant de courage et de grandeur, que des officiers de l’empereur envoyés dans sa cathédrale pour se saisir de lui, se rangèrent parmi ses partisans et ses admirateurs. Lorsque Symmaque réclama la tolérance pour le paganisme, Saint Ambroise le combattit avec autant de force que d’éclat. Mais l’un des plus grands actes de sa vie, son plus beau titre à l’illustration, est sa conduite courageuse envers Théodose, quand ce prince eut ordonné le massacre de Thessalonique. Seul il osa défendre les droits de l’humanité devant le maître du monde. A la nouvelle de cette affreuse exécution, il écrivit à l’empereur une lettre où il manifestait son horreur pour un attentat sans exemple dans l’histoire. Dans la communion d’Ambroise, ajoutait-il, il n’y a pas d’absolution pour ce que tu as fait. Je n’oserais en ta présence offrir le divin sacrifice. Théodose, cependant, osa se rendre à l’église environné de toute sa cour. Il fut arrêté sur le seuil par le saint archevêque, qui lui reprocha hautement sa cruauté, le sang dont il était couvert, et qui lui demanda si cette bouche qui avait ordonné tant de massacres était digne de recevoir la divine hostie. Et comme le prince alléguait en balbutiant l’exemple de David : « Tu l’as imité dans son crime, reprit-il, imite-le dans sa pénitence. » Et il eut en effet le courage de ne l’admettre à la communion qu’après une longue expiation. Il n’en eut pas moins dans la suite une grande influence sur l’esprit de cet empereur, qui, après avoir rétabli l’unité de l’empire, travailla à détruire les restes du paganisme, et recommanda en mourant ses deux fils au grand pasteur de Milan, qui d’ailleurs lui survécut peu.

Les écrits de Saint Ambroise portent l’empreinte de la beauté morale de son caractère ; la douceur, la sensibilité, l’onction, l’élévation de la pensée en sont les traits les plus saillants.

Il fut le premier qui régla les formes des chants sacrés.

Magnifique exemplaire, très pur, à marges immenses, conservé dans ses très belles reliures de l’époque en peau de truie avec fermoirs d’origine conservés.

A fine copy of the Schönborn-Buchheim library.

La plupart des exemplaires répertoriés, y compris celui du British Museum et ceux cités par Goff sont soit incomplets, soit dépareillés de taille ou de reliures.

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