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Staël, Madame de
Œuvres inédites,
1821.

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Description

Précieuse et rare édition originale de textes inédits
de Madame de Staël publiée par son fils dès l’année 1821
présentant pour la première fois les 357 pages de Dix années d’Exil.

Exemplaire conservé dans ses reliures de l’époque à provenance Bibliothèque d’Hauteville.


 

Staël, Madame de. Œuvres inédites de Mme La Baronne de Staël, publiées par son fils.
Paris, Treuttel et Würtz. A Strasbourg et à Londres, même Maison de Commerce. 1821.

3 volumes in-8 de : I/ XVI et 360 pp., (1) f. pour le portrait de la Baronne de Staël ; II/ 10, 360 pp. et (1) f. ; III/ 4, 402 pp.
Demi-basane havane à coins, dos lisse, pièces de titre en maroquin citron, de tomaison en maroquin bleu, Bibliothèque d’Hauteville frappé en lettre d’or en queue du dos, rousseurs éparses.
Reliure à provenance de l’époque.

190 x 123 mm.

Précieuse et rare édition originale de textes inédits de Madame de Staël publiée par son fils dès l’année 1821 présentant pour la première fois les 357 pages de Dix années d’Exil.
Clouzot, 255.

« On sait l’ampleur, la variété et la nouveauté de l’œuvre de Mme de Staël, qui va de Delphine et Corinne à De l’Allemagne et aux Considérations sur la Révolution, mais on en connaît moins bien le versant autobiographique. Dix années d’exil 1803-1813, publié après la mort de son auteur est pourtant un livre majeur.

Tout à la fois pamphlet ravageur contre la dictature napoléonienne et récit des pérégrinations de Mme de Staël, en raison de la proscription dont elle a été victime, c’est un essai d’une surprenante vigueur par sa lucidité politique et par une qualité d’observation sans équivalent, s’agissant particulièrement de la Russie en guerre. (Pouchkine admirait beaucoup ce récit de voyage qui préfigure celui de Custine) » (Ed Fayard).

« L’ouvrage était jusqu’à présent inaccessible dans son authenticité. Cette édition, strictement conforme aux premiers manuscrits, prend également en compte les passages dans lesquels Mme de Staël, par crainte de la police impériale, a déguisé son texte en lui donnant l’aspect de chroniques d’outre-manche et en attribuant à ses contemporains français le nom de protagonistes de l’histoire anglaise.

C’est  donc à un savant décryptage qu’il a fallu se livrer. Ainsi restitué, « Dix années d’exil » constitue en fait un inédit que de nombreuses notes viennent éclairer. Le lecteur d’aujourd’hui se trouve à même de découvrir l’œuvre telle que son auteur l’a abandonnée et telle qu’on ne l’a jamais lue. » Fayard ; à propos de la réimpression de ce texte réalisé en 1996 » (Fayard, pour la réédition de 1996).

Dans la préface, l’éditeur – le fils de Madame de Staël, s’exprime ainsi :

« Le manuscrit de « Dix années d’Excil » confié à mes soins se composoit donc de deux parties distinctes ; l’une, dont la lecture offroit nécessairement moins d’intérêt, contenoit plusieurs passages déjà incorporés dans les « Considérations sur la Révolution françoise » ; l’autre formoit une espèce de journal dont aucune portion n’étoit encore connue du public. J’ai suivi la marche tracée par ma mère en retranchant de la première partie de son manuscrit tous les morceaux qui, à quelques modifications près, avoient déjà trouvé place dans son grand ouvrage politique. C’est à cela que s’est borné le travail de l’éditeur, et je ne me suis pas permis la moindre addition.

Quant à la seconde partie, je la livre au public sans aucun changement, et à peine ai-je cru pouvoir y faire de légères corrections de style, tant il m’a paru important de conserver à cette esquisse toute la vivacité du caractère original. L’on se convaincra de mon respect scrupuleux pour le manuscrit de ma mère, en lisant les jugements qu’elle porte sur la conduite politique de la Russie ; mais, sans parler du pouvoir qu’exerce la reconnoissance sur les âmes élevées, l’on se rappellera sans doute que le souverain de la Russie combattoit alors pour la cause de l’indépendance et de la liberté. Etoit-il possible de  prévoir qu’au bout de si peu d’années, les forces immenses de cet empire deviendroient des instrumens d’oppression pour la malheureuse Europe ?

Si l’on compare les Dix années d’Exil avec les Considérations sur la Révolution françoise, on trouvera peut-être que le règne de Napoléon est jugé dans le premier de ces écrits avec plus de sévérité que dans l’autre, et qu’il y est attaqué avec une éloquence qui n’est pas toujours exempte d’amertume. Cette différence est facile à expliquer : l’un de ces ouvrages a été écrit après la chute du despote, avec le calme et l’impartialité d’un historien ; l’autre a été inspiré par un sentiment courageux de résistance à la tyrannie ; et quand ma mère l’a composé, le pouvoir impérial à son apogée.

En peignant donc des plus vives couleurs ce régime funeste, ce n’est pas un ennemi vaincu que l’on insulte, c’est un adversaire puissant que l’on attaque ; et si, comme je l’espère, les Dix années d’exil sont destinées à accroître l’horreur des gouvernements arbitraires, je puis me livrer à la douce pensée qu’en les publiant je sers la sainte cause à laquelle ma mère n’a pas cessé d’être fidèle ».

Précieux volumes conservés dans leur reliure de l’époque avec cette marque d’appartenance frappée en queue des dos des volumes Bibliothèque d’Hauteville.

Originaire de France, Philippe Cannac (1672-1750), d’une famille de banquier huguenot, quitte le pays après la révocation de l’Édit de Nantes pour se réfugier en Suisse dans le domaine d’Hauteville.

Sa descendante, Anne-Philippine-Victoire épouse Daniel Grand de la Chaise (1761-1828) et hérite du domaine en 1794. C’est à ce moment que le jeune couple décide de prendre le nom de Grand d’Hauteville.

Sous l’impulsion de Daniel et Victoire, le château d’Hauteville devint un lieu de société et d’attractions mondaines, des visiteurs illustres du paysage diplomatique et du monde couronné y étaient reçus, des bals et des soirées théâtrales s’y tenaient fréquemment.

En 1811, eut lieu le mariage de la fille de Daniel et de Victoire avec son cousin Eric Grand, fils de Jean-François-Paul Grand de Valency et de Marie Labhard de Glarisseg, conseiller de légation et filleul du baron de Staël, le mari de celle que Rosalie de Constant appelait la « trop célèbre ». Mme Robert Rilliet, née Catherine Huber, cousine de Mme d’Hauteville, en a narré avec émotion et poésie les péripéties. Camarade de jeu de Germaine Necker et intime de toute la vie de l’auteur de Corinne, Mme Rilliet eut à Paris et à Genève une double activité philanthropique et mondaine remarquable. Ses grands yeux noirs et sa grace de papillon charmaient. Elle parlait avec un apprêt précieux, peut-être, et Benjamin Constant assurait qu’elle « a toutes les vertus qu’elle affecte ».

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